jeudi 28 mars 2024
Sindie Goineau (crédit : Maggie Boucher) Sindie Goineau (crédit : Maggie Boucher)

Trois restauratrices face à la vague du coronavirus

C’est tout un tsunami qui frappe le milieu de la restauration. Fermeture d’établissement, mises à pied massives, parfum de faillite, la recette fait peur. Portrait de la situation avec trois sommelières propriétaires de restaurants.

« Pour te donner une idée, quand on avait décidé de rester ouvert à moins de 50% de la capacité de la salle à manger, cette semaine-là, on a fait en une semaine le chiffre d’affaires qu’on fait normalement un mercredi soir. C’est même pas 15 %. » En quelques mots, Sindie Goineau, copropriétaire de Chez Victoire à Montréal, plante le décor de sa nouvelle réalité.

« On a demandé à notre propriétaire d’avoir une pause (de loyer) mais c’est une roue qui tourne, ce sont les fournisseurs de légumes de viandes, de vin… on n’a pas le choix de continuer à payer. On a 80 pour cent de nos employés qui sont au chômage. » Pour ce resto qui fait partie des adresses de référence sur le Plateau comme pour d’autres établissements, le fait de rester fermé pendant deux ou trois mois et de ne pas avoir de revenus, risque d’en pousser certains vers la faillite.

Des plats à emporter salvateurs

Ce n’est pas la panacée, mais de plus en plus de restaurants choisissent la voie des plats à emporter. Parce que c’est parfois une question de survie. « On pourrait passer à travers la crise grâce à ça » explique Sindie Goineau. Même si les ventes représentent seulement 30% du chiffre d’affaires habituels. « C’est beaucoup de stress. »

Lire l'article complet: ToutsurleVin.ca du 30 mars 2020