samedi 20 avril 2024
L'entreprise farnhamienne Flexpipe démontre qu’on peut continuer à brasser des affaires malgré l’épidémie de conoravirus en Chine

L'entreprise farnhamienne Flexpipe démontre qu’on peut continuer à brasser des affaires malgré l’épidémie de conoravirus en Chine

On va se dire les vraies affaires. À moins d’un revirement spectaculaire, les cas de coronavirus se multiplieront au Canada, chamboulant la vie de plusieurs entreprises. Est-ce la fin du monde? Non. Est-ce que ça va faire mal? Oui. Peut-on limiter les dégâts? Certainement, Flexpipe, une PME de Farnham qui a un fournisseur stratégique en Chine, démontre qu’on peut continuer à brasser des affaires malgré tout.

Établie en Montérégie, cette entreprise manufacturière de 45 employés assemble des produits modulables pour la manutention de matériaux destinés aux chaînes de montage nord-américaines dans l’automobile et l’aéronautique. Elle vend aussi des pièces de produits modulables.

La PME réalise 40% de ses revenus au Canada et 60% aux États-Unis.

L’apparition du Covid-19 en Chine a fait très mal à Flexpipe, car son principal fournisseur de composants exploite son usine en Chine, à Tianjin, une ville côtière de plus de 10 millions d’habitants située au sud-est de la capitale Pékin. 

«On est concentrés en Chine. Environ 80% de nos composants sont importés de ce fournisseur chinois», raconte le président de la PME, Julien Depelteau, qui rend souvent visite à ce fournisseur dont les dirigeants sont d’ailleurs devenus des amis au fil des ans.

Flexpipe achète le reste de ses composants en Corée du Sud (10%) et au Canada (10%).

Or, pendant un mois, l’usine de son fournisseur chinois a complètement fermé en raison de l’épidémie de conoravirus en Chine -actuellement, elle fonctionne seulement à 50% de ses capacités, car des employés sont en quarantaine.

Il va sans dire que la PME de Farnham a senti l‘onde de choc.

Lire l'article complet: Les Affaires du 7 mars 2020