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Reportage de Catherine François sur le boom de la viticulture québécoise

Reportage de Catherine François sur le boom de la viticulture québécoise

Des crus qui s'affinent; une meilleure commercialisation; une clientèle de plus en plus jeune qui veut « boire local » : les vins québécois ont la cote, à un point tel qu’ils ne suffisent pas à la demande. Les vignerons doivent gérer des ruptures de stock et une croissance de leur domaine pour satisfaire la demande.

Explications.

C’est un tsunami! s’exclame Yvan Quirion, président du Conseil des vins du Québec, l’association qui regroupe les vignerons québécois. Et pour cause : en cinq ans, le nombre d'hectares cultivés a plus que doublé, passant de 340, en 2013, à plus de 800.

Et les vignerons québécois produisent actuellement 2,5 millions de bouteilles par an, soit le double d'il y a cinq ans. Notre objectif, c'est 10 millions de bouteilles pour 2030, précise Yvan Quirion.

Une industrie en pleine expansion

On compte une centaine de domaines au total, dont le vignoble Rivière du Chêne, au nord-ouest de Montréal, que le propriétaire, Daniel Lalande, fait prospérer avec succès depuis 1998.

«Quand on a vu qu'il y avait des opportunités, on a acquis une nouvelle terre, donc on a doublé le vignoble, avec un peu plus de 36 hectares sur les deux sites», raconte-t-il.

«Et malgré cette croissance, on a du mal à fournir. L’an dernier, on a produit quelque 260 000 bouteilles; cette année, ce sera 300 000, et l’an prochain, 350 000. Comme on est souvent en rupture de stock, il faut gérer nos inventaires, gérer notre croissance», poursuit M. Lalande.

Lire l'article complet: Radio-Canada du 20 septembre 2019