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« N’importons pas l’alimentation que nous ne voulons pas chez nous »

« N’importons pas l’alimentation que nous ne voulons pas chez nous »

Face à la multiplication des intrusions de militants antispécistes dans les élevages ou de gens du voyage sur des terrains agricoles, d’arrêtés municipaux interdisant l’usage des produits phytos, la patronne de la FNSEA s’inquiète d’un possible dérapage « tant les agriculteurs n’en peuvent plus de ce dénigrement croissant à leur encontre ». La FNSEA veut par ailleurs dénoncer « le double discours politique » concernant l’application des traités commerciaux avec le Canada et les pays du Mercosur.

Au cours de leur traditionnelle conférence de presse de rentrée, les deux leaders de la FNSEA – Christiane Lambert et Jérôme Despey – ont longuement abordé le dossier de la multiplication des arrêtés municipaux anti-phytos, des intrusions dans les élevages, et « d’un climat de dénigrement croissant » à l’encontre des agriculteurs.

« Le climat social se dégrade », a insisté la présidente du syndicat majoritaire. Depuis le début de l’année 2019, la FNSEA a recensé « 41 intrusions illégales de militants antispécistes dans des élevages », contre « 16 intrusions en 2018 et 8 en 2017 ».

Selon Christiane Lambert, sur les 41 intrusions recensées, 30 sont à l’actif de DxE (Direct Action Everywhere), 8 à l’actif de L214, et 3 à l’actif de Boucherie abolition. « On ne doit pas se laisser dicter la loi par des abolitionnistes qui ont des méthodes inacceptables. Nous ne nous laisserons pas insulter et dénigrer de cette façon », a-t-elle martelé. 

Lire l'article complet: Agri-Mutuel du 5 septembre 2019