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Les employés latinos à la rescousse des agriculteurs québécois

Les employés latinos à la rescousse des agriculteurs québécois

Ils s’appellent Marvin, Gerson ou Flavio. Chaque été, ils sont des milliers à laisser derrière eux femmes et enfants pour venir gagner 10 fois plus d’argent ici. Le Journal est allé à leur rencontre.

Pour les patrons d’entreprises agricoles, ces employés sont loin de n’être que du cheap labour. Ils sont devenus essentiels au fur et à mesure que les Québécois délaissaient le monde agricole. Ils font même souvent partie de la famille, parce qu’ils reviennent année après année se donner corps et âme, en plus de dépenser dans les commerces du coin.

À Saint-Rémi, comme dans plusieurs autres localités du Québec, ils débarquent par dizaines en autobus scolaire jaune à l’arrivée du printemps.

Dans cette petite ville de 9000 âmes de la Montérégie, de l’épicerie à la pharmacie en passant par l’église, la rue Principale a des airs de « Petit-Guatemala ». À la pizzeria Mamo, le français se fait rare le jeudi soir, laissant place à l’espagnol.

« Si demain matin on n’avait plus ces travailleurs-là, on serait obligé d’importer nos fruits et légumes d’autres provinces ou d’autres pays », estime Jocelyn St-Denis, directeur général de l’Association des producteurs maraîchers du Québec.

Lire l'article complet: TVA Nouvelles du 10 août 2019