Imprimer cette page
«Cette auberge, je la porte dans mes veines» - Marie-Pier Patoine, fondatrice et propriétaire d'Aubergélit

«Cette auberge, je la porte dans mes veines» - Marie-Pier Patoine, fondatrice et propriétaire d'Aubergélit

Inaugurée voici un peu plus d’un an, l’auberge de jeunesse Aubergélit, posée sur les bords du fleuve à Saint-Jean-Port-Joli, s’est vu couvrir d’honneurs dès ses premiers mois d’exploitation. Après le prix de la relève Mallette, après la Bourse d’honneur du Québec remise par le ministère de l’Économie et de l’Innovation, la fondatrice et propriétaire des lieux Marie-Pier Patoine a remporté, en juin dernier, le très convoité titre national lors du 21e Gala OSEntreprendre, dans la catégorie « Service aux individus ».

« J’ai pleuré, confie-t-elle. En montant sur scène pour recevoir mon prix, je ne pouvais pas y croire. Ça récompense tellement de travail. Tellement. J’aurais voulu pouvoir remercier tout le monde, citer tous ceux qui m’ont permis d’y arriver. Ces derniers mois n’ont pas été simples, loin de là, mais j’y suis parvenue grâce à tous ceux qui ont cru en moi et en cette auberge. »

Après avoir œuvré durant huit ans dans l’univers de l’hôtellerie et de la restauration et avoir voyagé de Trois-Rivières à la Colombie-Britannique, de Québec à Paris, la jeune femme retrouve l’entreprise agricole familiale. « J’y ai touché à tout : le service à la clientèle, la gestion, les produits, ... J’ai compris que j’étais capable de faire beaucoup de choses. » Mais une dépression et des raisons personnelles la poussent à faire « certains choix de vie » et la convainquent qu’elle devra peut-être se créer sa propre job. « Ma job de rêve », précise-t-elle.

« J’ai tout vendu et j’ai atterri ici, poursuit Marie-Pier Patoine. Je voulais me reposer, j’en avais vraiment besoin. Ma sœur s’est retrouvée dans la région et travaillait à la microbrasserie du village, le Ras L’Bock. Un soir, entre quelques bières avec elle et les responsables du pub, on s’est dit qu’il manquait une auberge de jeunesse dans le coin. Et puisque personne ne s’était lancé, moi, je devais tenter ma chance. C’est comme ça qu’est née l’Aubergélit. »

Lire l'article complet: HRImag du 9 août 2019