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MushUp - l'art d'allier café et champignons

MushUp - l'art d'allier café et champignons

Derrière la nouvelle entreprise montréalaise MushUp, il y a deux passionnées de café qui ont voulu réduire les effets négatifs de la caféine et multiplier les bienfaits dans la tasse. Comment ? En infusant dans leurs grains des champignons médicinaux, un aliment qui fait un grand retour actuellement.

Révolution champignon

Les champignons médicinaux comme le reishi ou le cordyceps ont la cote aujourd'hui, mais ce n'est pas d'hier qu'on les utilise, notamment en médecine chinoise et dans plusieurs autres médecines traditionnelles. Au Québec, nombreux sont ceux qui ont découvert au cours des dernières années le chaga, un champignon qui pousse dans nos forêts et qu'on peut consommer à la manière d'un latté. Résultat, on trouve de plus en plus de produits dérivés mettant en vedette ces champignons: DavidsTea a commercialisé une tisane chaï au chaga; au Machina SmartBar, dans le Mile End, on suggère d'ajouter des champignons reishi ou des cordyceps à ses « Super Lattés ». C'est sans compter les poudres de champignons médicinaux qui sont de plus en plus présentes sur le marché, comme celles de Mush Superfood, une entreprise d'Amsterdam.

Allier café et champignons

Là où MushUp se distingue, c'est en intégrant directement des extraits de champignons médicinaux dans les grains de café. Les deux fondatrices de la société, Maëva Costedoat et Rachèle Pouliot, sont d'abord des amoureuses du café et avaient envie de lancer leur petite entreprise dans ce secteur très concurrentiel. Tout en pensant à leur projet, elles sont parties en Colombie faire un stage en herboristerie et mycologie. C'est là qu'elles ont découvert les champignons médicinaux. « Cela nous a vraiment passionnées ! Les champignons médicinaux ont des vertus qui ont été utilisées pendant des milliers d'années par d'autres cultures, mais pas la nôtre », raconte Maëva Costedoat, rencontrée au restaurant végane Tendresse. Une idée était née : pourquoi ne pas allier les deux ?

Lire l'article complet: La Presse du 10 juillet 2019