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Il n'y a pas de sot métier M. Vailles! - lettre ouverte de l'ARQ adressée à Francis Vailles

Il n'y a pas de sot métier M. Vailles! - lettre ouverte de l'ARQ adressée à Francis Vailles

À la suite de la publication de la chronique de Francis Vailles Alors, on sauve les restos ou les hôpitaux? dans La Presse +, le mardi 18 juin, l'Association Restauration Québec (ARQ) ne pouvait rester silencieuse. Soutenue par une demi-douzaine de personnalités et d'organisations du milieu, elle a tenu à dénoncer le jugement de valeur dont a fait preuve le chroniqueur dans un texte qui s'apparentait à une attaque en règle de l'industrie du tourisme.

Voici la lettre ouverte adressée à Francis Vailles : 

Monsieur Vailles,

Nous sommes choqués de lire vos propos dans la chronique Alors, on sauve les restos ou les hôpitaux? du 18 juin dernier. Il semblerait qu’un choix s’impose entre les différents emplois souffrant actuellement de pénurie chronique et que le gouvernement devrait prendre l’initiative d’encourager les Québécois et les nouveaux arrivants à choisir des emplois « de qualité » plutôt que des emplois « temporaires, peu payants » et destinés à la « main-d’œuvre bon marché » pour la restauration ou l’industrie touristique en général. Outre les conséquences évidentes telles que la fermeture d’établissements, l’allongement des files d’attente, la disparition d’événements populaires et la perte de fleurons culturels qu’entraînerait un tel choix, permettez-nous de vous demander pourquoi vous cloueriez nos industries au pilori, alors qu’elles font partie intégrante de la société.

Pour débuter, permettez-nous de vous souligner l’importance de nos secteurs respectifs, tant pour l’économie québécoise et la création de richesse, que pour le rayonnement culturel du Québec. L’industrie du tourisme représente plus de 2 % du PIB québécois dont 34,5 % des capitaux sont des intrants nets à la balance commerciale de la province. Peu d’industries peuvent se targuer de créer autant de valeur et encore moins peuvent affirmer être un vecteur de croissance pour d’autres industries par leur rayonnement à l’international et la convoitise qu’ils créent pour les produits, autant gourmands que culturels, faits au Québec. 

Lire l'article complet: ARQ du 19 juin 2019