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Pénurie de main-d’œuvre: le défi est grand

Pénurie de main-d’œuvre: le défi est grand

Ce n’est pas faute d’achalandage que L’Olive Rouge a été obligé de fermer temporairement. Loin de là. Le restaurant italien situé en plein cœur de Victoriaville refuse de la clientèle toutes les semaines. Le commerce manque plutôt de bras pour servir les clients.

Au début de juin, trois employés ont quitté la cuisine coup sur coup. Un partait travailler au Château Frontenac, à Québec. Un autre voulait quitter la restauration : trop stressant. Une dernière avait des ennuis personnels.

Alors que la propriétaire s’affairait à les remplacer, le chef s’est déclaré malade à brûle-pourpoint et n’a jamais redonné signe de vie. « Moi qui ne suis pas cuisinière, je me suis retrouvée en cuisine », raconte Suzie Hamel, qui dirige l’établissement depuis près de quatre ans.

Un jeudi soir, elle a servi 63 clients avec son ancien chef qui est débarqué pour l’aider. « J’ai vraiment sué ma vie ! », jure-t-elle. Préparer des filets mignons à la bonne cuisson n’est pas donné à tous.

Alors, Mme Hamel a dû prendre la difficile décision de fermer ses portes pour une semaine, le temps de reprendre la situation en main. 

Lire l'article complet: La Presse+ du 21 juin 2019

NOTE DE L'ÉDITEUR

Tant que le gouvernement du Québec n'acceptera pas officiellement la reconnaissance des professionnels des métiers de bouche, on continuera à avoir des soucis... J'ai bien écrit officiellement et non par des appuis ici et là aux organisations professionnelles.