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Lagunes de Mercier,  l'un des pires sites de déchets toxiques du pays

Lagunes de Mercier, l'un des pires sites de déchets toxiques du pays

Après 12 ans de procédures, la Commission d'accès à l'information du Québec exige la publication de deux études sur la contamination des lagunes de Mercier, près de Châteauguay. Malgré l'opposition acharnée du ministère de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, la Commission conclut que les citoyens ont le droit d'être informés de la pollution causée par l'un des pires sites de déchets toxiques du pays.

La saga des lagunes de Mercier a débuté en 1968 quand une entreprise a été autorisée à rejeter des déchets pétrochimiques dans une ancienne carrière de gravier. Quelques années plus tard, quand on s'est finalement rendu compte qu’enfouir des déchets toxiques dans un sol perméable était une très mauvaise idée, des dizaines de millions de litres d’huiles et de solvants y avaient été déversés.

Cette erreur historique des autorités provinciales a engendré une catastrophe environnementale dont les conséquences continuent de se faire sentir. La nappe phréatique a été contaminée sur des dizaines de kilomètres carrés et les puits artésiens dans plusieurs municipalités de la région ont dû être condamnés.

Malgré un rapport du Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE) qui recommandait l’excavation du site et l’enlèvement des contaminants, l’idée a été abandonnée par Québec, qui se borne à pomper une partie des eaux souterraines contaminées par le dépotoir.

Lire l'article complet: Radio-Canada du 12 avril 2019

NOTE DE L'ÉDITEUR

Tiens, tiens, tiens, après le déversement sauvage des villes de Montréal et Longueuil de leurs eaux usées dans le fleuve Saint-Laurent, voici un autre scandale bien caché qui émerge grâce aux journalistes enquêteurs. Après on vient nous faire la morale sur les pailles en plastique et autres dérivés de ce matériau.