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Découvrir l'histoire derrière les murales de Montréal

Découvrir l'histoire derrière les murales de Montréal

Plusieurs Montréalais ont profité du Festival Mural en fin de semaine pour voir une facette cachée de la métropole.

L’événement estival qui se déroule jusqu’au 17 juin sur le boulevard Saint-Laurent présente Montréal sous une autre lumière notamment avec des visites guidées du quartier et ses œuvres.

«C’est une bonne façon de montrer c’est quoi Montréal», résume René Houde, un Montréalais qui participait à une visite guidée ce dimanche. 

«Ça permet de présenter la ville différemment, explique quant à lui Tristan Badard, un jeune français habitant Montréal qui prenait part à la même visite avec sa famille venue le voir pour les vacances. [L’art urbain], ça fait partie de son identité.»

«Il y a beaucoup de Montréalais qui viennent découvrir leur ville d’une autre façon, explique Sabrina Simoneau-Bédard, l’une des guides du festival. Pour les gens qui sont «fans» [d’art urbain], je trouve que c’est une façon passionnante d’en apprendre plus sur Montréal.»

L’histoire derrière l’œuvre

Ces parcours payants s’éloignent des foules et amènent les participants en dehors de l’artère principale du festival pour plutôt se concentrer sur les murales du quartier entourant la Main.

Les guides en profitent pour notamment présenter des œuvres qui honorent d’importantes figures montréalaises telles Jackie Robinson et Leonard Cohen, tout en expliquant la façon dont ces gens ont affecté la ville ou le quartier.

«Par exemple, c’est intéressant de parler de la murale de [Leonard] Cohen et du fait qu’elle a été faite près d’où il habitait», explique Mme Simoneau-Bédard.

«On veut vraiment saisir l’histoire derrière tout ça et l’expliquer aux gens», précise Pierre-Alain Benoit, le directeur général et co-fondateur du festival qui en est à sa sixième édition.

Ces visites guidées servent cependant aussi à parler des artistes d’art urbain derrière les œuvres et du contexte dans lequel elles ont été réalisées.

«Ils vont profiter de la beauté de l’œuvre, mais ils n’ont pas nécessairement conscience du contexte et des détails derrière, explique M. Benoit. Il y a là toute une histoire à raconter.»

Source: Lou White, via TVA Nouvelles du 10 juin 2018