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Shaker Cuisine & Mixologie remporte le titre de "Franchiseur Émergent"

Shaker Cuisine & Mixologie remporte le titre de "Franchiseur Émergent"

Ce lundi se tenait, dans le cadre prestigieux du Casino de Montréal, la 17e édition du Gala Maillon d’Or. Organisé par le Conseil Québécois de la Franchise, l’événement a pour but d’« honorer les acteurs de l’industrie de la franchise qui se sont démarqués au cours de l’année précédente ». Les représentants de l’industrie des HRI s’y sont, une fois encore, distingués, raflant quatre des six catégories. Les équipes du Shaker Cuisine & Mixologie se sont notamment vu remettre le titre très convoité de Franchiseur Émergent, récompensant leur impressionnante percée dans l’univers de la franchise.

Co-propriétaire de la bannière et en charge du développement des affaires, Luc Beaumont revient sur cette récompense. Et dévoile les prochains défis et projets qui attendent cette dynamique entreprise. 

HRImag : Luc Beaumont, comment réagit-on quand on se voit remettre le titre de Franchiseur Émergent de l’année ?

On se dit que ça va vite. Très vite. On a ouvert les portes de notre premier Shaker en avril 2015. Et en avril 2018, trois ans après, on comptera 10 établissements. Ce prix, c’est donc une superbe reconnaissance du travail accompli. On ne se lève pas chaque matin avec l’objectif de rafler des trophées mais ça fait toujours plaisir.

Que peut vous amener un tel prix ?

De la notoriété, principalement. Aller chercher ce prix à Montréal, dans un coin où, en toute honnêteté, les Shaker sont sans doute moins connus pour le moment, ça ajoute encore à notre plaisir. J’ai hâte de voir les retombées que ça va engendrer.

Dès sa naissance, la bannière Shaker a été pensée et conçue pour être une franchise. Pourquoi avoir opté pour ce modèle d’affaires ?

Parce qu’on y trouvait différents avantages. Le premier d’entre eux, c’est évidemment la standardisation des menus, le fait qu’on puisse centraliser les opérations marketing, la recherche et développement, … L’autre avantage est financier : le système des franchises nous amène de grandes ristournes et nous permet d’améliorer nos marges de profit. Je pense, enfin, que c’est aussi plus simple pour le franchisé, qui récupère un concept déjà bien établi, qui a fait ses preuves. On peut l’encadrer, lui apporter notre expertise.

Voyez-vous par contre des dangers à ce modèle ? Amène-t-il certaines contraintes ?

La principale difficulté, c’est que le menu doit être respecté partout, de Rimouski à Gatineau. Tout doit être standardisé, respecter la qualité Shaker. Cela nous oblige à bien sélectionner nos franchisés.

C’est-à-dire ?

Si quelqu’un évolue dans l’industrie de la restauration depuis 20 ans mais a toujours été habitué à suivre son instinct, à faire des affaires comme il l’entend, il ne sera peut-être pas disposé à se conformer à nos standards, à entrer dans le moule.

Laissez-vous tout de même une certaine liberté à vos franchisés ?

On peut leur accorder quelques latitudes, comme lors de certains événements, mais dans l’ensemble, on les encadre très rigoureusement. Je pense que c’est obligatoire dans l’univers de la franchise.

Et cette rigueur semble vous réussir : 10 ouvertures en trois ans, c’est assez impressionnant…

Et encore, on aurait pu en inaugurer davantage ! Mais nous avons refusé certains projets. Pour qu’un Shaker fonctionne, il faut trois choses : un bon concept, un bon local, un bon opérateur. Le concept, on l’a. Le local et l’opérateur, on prend le temps de bien les sélectionner. On étudie patiemment chaque cas. Si on n’est pas certains, on passe notre tour.

En plus des inaugurations de Trois-Rivières (en mars) et Sherbrooke (en avril), comptez-vous ouvrir d’autres Shaker en 2018 ?

Oui, on souhaite avoir 5 à 7 ouvertures cette année. L’objectif serait de suivre ce rythme de croissance pour avoir assez rapidement une trentaine d’établissements.

La région de Montréal semble vous résister pour l’instant…

Pour l’instant… (rires) On devrait s’y installer avant la fin de l’année 2018.

Et en dehors de la province ?

C’est également dans nos cartons. On réfléchit par exemple à ouvrir un Shaker à Ottawa. Mais les lois ontariennes sur la franchise sont assez différentes des nôtres. D’autres raisons concrètes, comme la question du salaire minimum, nous ont convaincus de prendre notre temps. Une chose est sûre : si un Shaker installé à Ottawa devait s’avérer viable économiquement, on n’hésiterait pas à poursuivre notre expansion hors-Québec.

Malgré ces ouvertures et ces projets, la région de Québec semble jouer un rôle important dans votre développement.

Effectivement. On y trouve quatre Shaker. C’est aussi notre pépinière, l’endroit où on organise nos formations. Le Shaker de Ste-Foy reste notre première ouverture. Avec ses 400 places et son volume incroyable, c’est aussi notre plus gros restaurant. C’est notre centre vital, notre quartier-général. 

Source: Lou White, via HRImag du 26 janvier 2018