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Le clou de la soirée (pour le vin) : le Feteasca Neagra de Budureasca Le clou de la soirée (pour le vin) : le Feteasca Neagra de Budureasca

Discussion entre amis autour d'une bonne table

Un soir de la semaine dernière, trois amis se rencontrent pour régler les problèmes du monde. Pour cette occasion, foie gras, filet de canard, salade de saumon fumé, magret de canard, fromages du Québec et gelato forment un repas fantastique, préparé par notre ami Gérald, chef au Tire-Bouchon du vignoble l’Orpailleur.

Plusieurs vins sont à l’honneur dont un vin de glace de l’Orpailleur 2009, légèrement madérisé mais très respectable. Ce vin accompagne de manière opulente le foie gras.

Pour la salade de saumon fumé, un Gewurztraminer du Domaine du Ruisseau. Un nouveau vin, les vignes ne donnent pas encore les épices qui sont la signature de ce vin. Mais tout de même très bon. La salade de saumon fumé avait, outre le saumon fumé, des lanières de concombre et de chayotte et une vinaigrette fine qui rehaussait le tout.

vins budureaca degustation

Le clou de la soirée (pour le vin) est celui qui accompagnait le canard. Le vignoble Budureasca de Roumanie est situé dans la région Dealu Mare et est un des plus important producteur de cette région reconnue comme une des plus importante région viticole de Roumanie.

On dégustait le Feteasca Neagra, (Noir des Pucelles) 2016, un vin opulent pour accompagner le canard. Le Feteasca Neagra est un cépage indigène de la Moldavie avec du fruit comme la prune noire au palais. Il ne masquait pas du tout le canard mais l’accompagnait dans un mariage parfait. Ce canard était accompagné d’asperges et de têtes de violon qui sont, en fait, de jeunes pousses de fougères.

Comme d’habitude, un repas parfait. Merci Gérald.

Yves Delage
Vino aficionado

À propos de l' auteur

On n'est jamais si bien servis que par soi-même.

Alors je suis né d’un père et d’une mère qui sont restés mariés jusqu’à la mort. Moi je me suis marié 3 fois.  J’ai étudié et  obtenu un BAC qui m’a permis d’être bon à tout et propre à rien. Allez comprendre.

Ensuite des études en statistiques et en informatique. J’ai complété ces dernières et me suis lancé, au grand dam de mon père, à fond dans cette science qui, en 1970 était totalement inconnue. En même temps, j’ai fondé mon premier club gastronomique, les Chevaliers de la table ronde, un nom qui nous avait été suggéré par la très aimé et respectée Françoise Kayler. Lire la suite...