jeudi 18 avril 2024
Samy Rabbat

Samy Rabbat

Je suis un «réseauteur dans l’âme» et je suis en charge du développement des affaires dans les réseaux de l'agroalimentaire, des alcools et de l'hospitalité (HRI-HORECA). Mes objectifs sont de vivre en très bonne santé financière, en équilibre et en harmonie. Lire la suite...

Les propriétaires craignent des effets dévastateurs sur l’industrie québécoise.

Les microdistilleries québécoises sont déçues d’avoir été exclues de la nouvelle loi sur l’alcool québécois. Une décision qui pourrait freiner l’élan de l’industrie selon elles.

«On aide seulement une partie du secteur et on laisse tomber l’autre. C’est comme si tu voulais soutenir l’automobile, et que tu aidais Toyota, mais pas Ford. C’est catastrophique pour une industrie naissante, il va y avoir des faillites», dénonce Nicolas Duvernois de Pur Vodka.

La dizaine de distillateurs avaient espoir que le projet de loi sur les boissons alcooliques leur permette d’offrir des dégustations et de vendre leurs produits sur leurs lieux de production, comme le font déjà les cidreries et les vignobles québécois.

«Quand tu vas à Cognac en France, tu peux boire du cognac sur place. Même chose pour le bourbon en Écosse. Pourquoi chez nous on n’a pas le droit?» renchérit M. Duvernois.

Pour le moment, le seul endroit où il est possible de se procurer des spiritueux québécois, c’est à la SAQ.

«Ce n’est pas simple de vendre à la SAQ. Tu dois avancer entre 200 000$ et 300 000$ pour avoir un produit fini à leur présenter. C’est un gros risque à prendre, tu n’es pas certain d’être choisi», précise Julien Niquet, cofondateur de la nouvelle distillerie Oshlag.

Les changements à la loi qui ont été adoptés à l’unanimité jeudi à l’Assemblée nationale concernent surtout le vin et les alcools de fruits. Ces derniers pourront être vendus dès l’automne dans les épiceries et les dépanneurs.

Couper des touristes

«On ne demandait pas à être en épicerie, on voulait simplement profiter du marché des touristes. On ne peut pas faire des éditions limitées de seulement 1000 bouteilles. À la SAQ, ça prend du volume», se désole JoAnne Gaudreau, cofondatrice des Distilleries Cirka à Montréal, qui produit gin et vodka.

Ce que les distillateurs trouvent encore plus dommage, c’est que les vignerons pourront, eux, distiller leurs déchets agricoles comme la peau de raisin pour en faire des alcools.

«On crée un permis pour une industrie qui n’existe pas, mais pour celle qui vend partout dans le monde et qui est de plus en plus reconnue, on ne fait rien», se désole Jean-François Cloutier de la Distillerie du Saint-Laurent à Rimouski.

C’est que les vignerons sont considérés comme des producteurs artisanaux parce qu’ils font tout le processus localement.

De la culture de la vigne à la mise en bouteille.

Exporter

«Il y a des microdistilleries qui font le processus du grain québécois jusqu’à l’alcool. Mais on ne peut pas leur demander d’acheter une terre et une moissonneuse-batteuse pour cultiver eux-mêmes leurs céréales», ironise Stephan Ruffo, président de l’Association des distilleries du Québec.

Devant tant de barrières, l’exportation pourrait devenir la meilleure option pour certaines de ces entreprises.

«Quand je commandite des événements, il faut que j’aille acheter mes propres bouteilles à la SAQ. Je ne peux pas les prendre dans mes stocks. On va sûrement devancer notre projet d’exporter, l’ouverture est plus grande ailleurs», soutient Mme Gaudreau.

La distribution des vins sera limitée

La distribution des vins restera limitée, se désole l’Association du commerce de détail, puisque chacun des vignobles sera responsable de livrer ses produits.

«C’est une victoire que de permettre aux consommateurs de se procurer des vins québécois en épicerie, mais nous sommes très déçus que les producteurs ne puissent pas utiliser notre réseau de distribution», se dé-sole Nathalie St-Pierre, porte-parole du Conseil canadien du commerce de détail.

Un vigneron qui souhaite proposer son vin à Rouyn-Noranda devra lui-même engager quelqu’un pour aller porter ses produits. «Les points de vente seront plus limités», dit-elle.

De son côté, l’Association des vignerons ne s’en plaint pas, bien au contraire. «On voulait que la vente se fasse de la façon la plus directe, sans intermédiaire qui se prend des marges. Nous n’avons pas encore assez de volume pour être partout. On va commencer par une distribution plus locale selon la capacité des producteurs», insiste le président Yvan Quirion.

Ce que prévoit la loi

Tous les produits fabriqués à partir de fruits comme le vin, le vin de glace, le cidre ou l’hydromel pourront être vendus en épicerie et les dépanneurs sans passer par la SAQ.

Les premiers produits devraient se retrouver sur les tablettes dès l’automne.

Le cépage et l’appellation d’origine pourront dorénavant figurer sur les bouteilles.

Les microbrasseries pourront vendre de la bière fraîche pour emporter. Il sera donc possible de faire remplir son cruchon, comme il se fait déjà en Ontario.

Source: Journal de Montréal du 29 mai 2016

NOTE DE L’ÉDITEUR

Je comprends leur déception, même si cette industrie est relativement nouvelle dans le décor québécois par rapport aux producteurs de vins. 

Je fais référence ici aux gins-vodka et cie. En fait, je ne comprends pas pour quelles raisons ils ont été exclus? Cela ne touchait que les spiritueux fabriqués au Québec seulement.

Je les encourage à continuer à solliciter le gouvernement du Québec.

C’est aujourd’hui qu’est créée CidreCo, une nouvelle entité mise sur pied afin de consolider les marques leaders de la catégorie du cidre de glace. En faisant l’acquisition des actifs des divisions cidricoles de Domaines Pinnacle et de La Face Cachée de la Pomme, le groupe CidreCo devient dès lors le leader mondial du cidre de glace.

La transaction vient aussi doter le groupe d’une plateforme et d’un portefeuille de produits uniques qui lui permettront d’exercer un rôle moteur dans le développement global de ce fabuleux produit du terroir québécois qui est le nôtre;  le cidre de glace, emblème du Québec à l’étranger.


Des gestionnaires chevronnés et passionnés

Pour assurer le développement à l’international, CidreCo réunira une équipe avec une expérience et une connaissance de haut niveau pour mener à bien cette mission. François Pouliot, Président de CidreCo, sera donc appuyé par Bertand Deltour en tant que directeur général. M. Deltour, actuel Président de Pomdial, entreprise spécialisée en commercialisation et développement international de produits à base de pomme, possède une vaste expérience de par ses années chez Moët Hennessy, la division des produits alcoolisés du géant mondial LVMH.

François Pouliot sera également appuyé par David Gare - qui a parcouru le monde au bénéfice de leaders mondiaux en spiritueux, dont le groupe Diageo – et de Stéphanie Beaudoin, directrice artistique de La Face Cachée de la Pomme et créatrice de l’image de marque de l’entreprise depuis ses débuts. La Famille Boisset - plus grand producteur de Pinot Noir au monde – se joint aussi à l’aventure et permettra, de par son important réseau de distribution, une distribution immédiate à l’ensemble des marques du groupe et à travers le monde.

Pour François Pouliot, une vision internationale doit s’accompagner d’une offre et d’une structure de haut niveau, sans perdre de vue le terroir qui a vu naître le cidre de glace : « Je suis convaincu que cette nouvelle initiative, qui unit nos efforts et est dirigée par une équipe de gestion expérimentée, va nous donner les moyens de réaliser nos ambitions pour le cidre de glace du Québec. Faire rayonner ce joyau du terroir est une passion qui m’anime depuis plus de 20 ans et je veux continuer à donner toute mon énergie pour asseoir davantage sa notoriété internationale », explique-t-il, à titre de nouveau président de CidreCo.

Avec la création du groupe CidreCo, la nouvelle entité québécoise se donne les moyens d’insuffler l’élan nécessaire à la croissance de l’industrie naissante du cidre au Québec et du cidre de glace en particulier. 

Pour en savoir davantage sur le cidre de glace:

Le cidre de glace est a été créé au Québec il y a un peu plus de 20 ans. Sa création a permis d’instaurer une toute nouvelle catégorie de produits issus de notre terroir. Dès 2001, le premier cidre de glace est exporté à l’étranger. En 2014, le cidre de glace du Québec obtient enfin une certification d’authenticité avec son Indicatif Géographique Protégé (IGP). 

 

cidredeglace.com

Source: Anne Dongois

vendredi, 02 décembre 2016 07:31

Évoluer à l'ombre des géants

Où en est la production et la consommation d'alcool au Québec ? Le marché vit de nombreuses transformations, et de plus en plus de petits acteurs tentent d'y faire leur place. Panorama.

Fondée en 2015, la Distillerie Mariana, de Louiseville, en Mauricie, connaît du succès avec son gin Canopée, dont elle vend environ 2 000 bouteilles par mois. Elle produit également la vodka Azimut, dont elle écoule 400 bouteilles par mois. Son gin est aromatisé avec des essences forestières bien de chez nous, comme le chêne, l'érable, l'épinette noire ou le thuya.

«La demande connaît une augmentation constante, explique le copropriétaire Jonathan Couturier. Nous sommes capables de fournir jusqu'à environ 7 000 bouteilles par mois, mais nous devons agrandir notre espace de stockage.»

La distillerie affronte cependant certains défis. «Pour vendre de bonnes quantités et s'assurer que les gens en rachètent, nous devons garder nos prix concurrentiels, ce qui diminue nos marges une fois que la SAQ a pris sa part, admet Jonathan Couturier. La SAQ compte déjà 125 gins différents sur ses tablettes, dont celui des géants comme Beefeater. Nous aimerions avoir accès à des points de vente différents, comme les marchés publics locaux.»

La plupart des microdistilleries québécoises sont loin de faire des profits mirobolants, admet Stéphan Ruffo, président de l'Association des micro-distilleries du Québec (AMDQ), dont la microdistillerie Les Subversifs qui produit le gin Piger Henricus et le whisky Chien Blanc. «Les majorations de la SAQ font mal, dit-il. De plus, les réseaux et les outils de promotion sont destinés aux grands producteurs et non aux microdistilleries.»

Les Subversifs ont décidé de vendre leur whisky blanc, avec un petit fût de chêne pour que les gens puissent le vieillir chez eux. «On fait plus d'argent avec le fût de chêne qu'avec l'alcool», souligne Stéphan Ruffo. L'AMDQ demande la possibilité de vendre au domaine ou dans les foires et les expositions, comme les producteurs artisanaux de cidre et de vin. Actuellement, les spiritueux ne peuvent être vendus qu'à la SAQ.

Aux États-Unis, plus de 700 microdistilleries sont apparues en 15 ans à la suite de différents assouplissements à la réglementation, selon l'AMDQ. Cette dernière compte 10 membres producteurs en ce moment.

Des buveurs de bière infidèles

Le marché de la bière reste, lui, marqué par l'éclosion des microbrasseries. En mai 2016, selon l'Association des microbrasseries du Québec, il y avait 166 brasseurs au Québec, dont 163 «petits brasseurs» ou «artisans brasseurs». En 2002, ces derniers n'étaient que 34. Tout de même, Molson Coors, Labatt et Sleeman détiennent 93 % des parts de marché québécoises.

Labatt est présentement le plus important brasseur du Québec. Elle emploie 1 300 personnes et brasse 85 % de la bière qu'elle vend dans la province. «En gros, une bière sur cinq vendue au Québec est une Budweiser», dit Jean Gagnon, vice-président, affaires corporatives Québec, de la Brasserie Labatt Canada.

Cependant, le volume de bière vendu au Québec a chuté, passant de 6,1 millions d'hectolitres (M hl) en 2012 à 5,9 M hl en 2015. Une baisse équivalant à environ 2,4 millions de caisses de 24 bouteilles. «La principale raison est le vieillissement de la population, avance Jean Gagnon. Après 40 ans, les gens consomment moins d'alcool. La popularité du vin et des spiritueux joue aussi.» La consommation annuelle de bière par personne a chuté de 93 à 88 litres, de 2012 à 2015.

Cette situation entraîne un marché déflationniste. Le prix au litre a baissé de 3,89 $ à 3,79 $ de 2012 à 2015. Les grands brasseurs sont agressifs. «Nous voulons être le leader dans chacun des segments de marché et avoir un portefeuille de marques qui répondent à toutes les occasions et préférences», soutient Jean Gagnon. Les partenariats avec les microbrasseries comme Archibald s'inscrivent dans cette stratégie.

Vignerons par passion

De 2014 à 2015, les ventes de vins québécois à la SAQ sont passées de 185 000 à 335 000 litres, une hausse de plus de 80 %. Mais la production de vin au Québec reste l'apanage de petits vignerons passionnés. Le plus important est L'Orpailleur, de Dunham, qui produit un peu plus de 200 000 bouteilles par an. En ce moment, l'Association des vignerons du Québec (AVQ) compte 63 vignobles.

En 2015, leurs ventes auraient généré 16,4 M$ en revenus aux producteurs, en plus de 4,1 M$ en majoration à la SAQ et 2,7 M$ aux restaurants. Les vignerons créent 260 emplois dans les vignobles. L'AVQ évalue à 87,82 $ l'impact économique de chaque bouteille produite.

«Le vin crée des emplois dans les secteurs primaire, secondaire et tertiaire grâce à la culture, la transformation et la commercialisation, soutient Yvan Quirion, président de l'AVQ. Même un tout petit vignoble comme le mien, le Domaine Saint-Jacques, crée 16 emplois à temps plein. Les pays européens l'ont compris et subventionnent beaucoup ces produits.»

Il se réjouit des récents efforts du ministre des Finances Carlos Leitão. Ce dernier a notamment soutenu le programme d'aide à la commercialisation des vins québécois à la SAQ, responsable de l'explosion des ventes. Il a aussi contribué à l'adoption de la Loi sur le développement de l'industrie des boissons alcooliques artisanales, laquelle permet notamment la vente de vins du Québec en épicerie.

Mais il reste du chemin à faire, dit Charlotte Reason, présidente de Vignerons indépendants du Québec et propriétaire de La Charloise. «L'arrivée dans les épiceries ne sera pas le Klondike, prévient-elle. Il y a déjà là de grands acteurs très bien implantés.»

Elle aimerait que l'exportation du vin québécois vers d'autres provinces soit facilitée, elles qui doivent passer par la SAQ. «J'ai récemment dû refuser de vendre mes vins à un restaurateur ontarien», déplore-t-elle. De la même manière, il est difficile d'exporter en Europe, car les pays n'acceptent que les vins certifiés VQA. L'Ontario et la Colombie-Britannique utilisent cette certification, mais pas le gouvernement québécois qui préfère «Vin du Québec certifié».

Mme Reason se réjouit toutefois de constater que les Québécois achètent de plus en plus de vins d'ici. «Les vignerons québécois se sont professionnalisés, dit-elle. La qualité a beaucoup augmenté, et les consommateurs et sommeliers l'ont remarqué.»

Source: Les Affaires du 3 décembre 2016

Pour vous permettre d'apprécier la dégustation des fromages.

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Source: Amour et Tradition

 

 

C’est au Club de Golf des Iles de Boucherville qu’a eu lieu le mardi 19 avril la première édition du Grand Défi des Apprentis Fous du Fromage, organisé par la Guilde québécoise des artisans fromagers, couronnant une série de 5 soirées «Fous du Fromage» organisées dans des écoles de cuisine à travers le Québec lors de l’hiver 2016, à Québec, Montréal, Drummondville, Saint-Jean-sur-Richelieu et Jonquière.

Les équipes gagnantes de chacune des soirées se sont mesurées les unes aux autres lors de ce défi. Chacune devait cuisiner une recette avec un fromage fin 100% lait et servir aux 180 convives présents lors de l’évènement une portion «bistronomique» d’environ 60 grammes de leur recette. Les équipes connaissaient leur fromage à l’avance et devait ajouter à leur création une touche propre à la région dont ils provenaient.

Les critères d’évaluation des plats étaient les suivants: aspect visuel, originalité, mise en valeur du fromage, respect de la portion demandée, équilibre des saveurs, assaisonnement, appréciation des textures et appréciation générale du plat. Chaque convive de la salle avait un carton d’évaluation des recettes et les notes attribuées par les invités comptaient pour 40% de la note finale. L’autre 60% provenait de l’évaluation d’un panel de juges composé de chefs de la Société des chefs cuisiniers et pâtissiers du Québec, soit Josée Perreault, Louise Blais et Denis Paquin et Jacques Lebrun.

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Une année toute féminine pour cette première édition! C’est dire la place de plus en plus grande que prennent les femmes dans le monde de la restauration...

Premières à présenter leur plat, Mélodie Poliquin-Provost et Marilyne Bélanger-Magnan de l’École hôtelière de Montréal Calixa-Lavallée, ont préparé une recette intitulée Déclinaison de Victor et Berthold en robe de risotto, faite avec le fromage Victor et Berthold de la Fromagerie Du Champ à la meule.

Vint en deuxième service la recette appelée Le fromager des forêts québécoises, présentée par l’équipe de Marie-Lise Delainey et de Évelyne Houle, du Centre de formation professionnelle Paul-Rousseau de Drummondville. Le fromage avec lequel elles ont travaillé est la Meule des Champs de la Fromagerie Rang 9.

Pour le troisième service, Amélie Chantal et Ève Maheux, du Centre de formation professionnelle Fierbourg de Québec, ont cuisiné avec le fromage Champlain de la fromagerie F.X. Pichet un Fromage Champlain grillé aux noix, crème de Champlain, croustillant épinard et cari, soupçon de tomate et olive noire.

Finalement, Roxanne Bouchard et Laurie Vincent, du Centre de formation professionnelle de Jonquière, ont clôturé la soirée avec une recette faite avec un fromage de leur région, le Mont-Jacob de la Fromagerie Blackburn. Leur création était une Fondue de lièvre tombée de tomate bio Sagamie fumée, coulis de camerises Mistouk.

Ce sont ces dernières qui ont remporté les grands honneurs et qui se sont partagées un prix de 1500$. L’équipe de Montréal a terminé en deuxième place et les candidates sont reparties avec chacune 350$ en poche. La troisième place fût octroyée à l’équipe de Québec, accompagnée d’une bourse totale de 500$ et finalement, les apprenties de Drummondville sont reparties chacune avec 150$ en poche.

Un total de 3000$ a ainsi été remis aux différentes participantes lors de ce concours et c’est 6500$ de bourses qui ont été remises en 2016 dans le cadre des 5 soirées et de la finale.

Ces événements sont possibles grâce à la contribution financière de Fromages CDA, du ministère de l’Économie, de l’Innovation et des Exportations, de Transformaction, ainsi que du ministère de l’Agriculture des Pêcheries et de l’Alimentation.

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À propos de le Guilde québécoise des artisans fromagers (GQAF)

Les fromages Amour et Tradition sont confectionnés avec une touche d’amour par l’artisan selon le respect de la tradition fromagère, à partir de lait frais à 100%, sans ajout de substances laitières. Ils sont ensuite commercialisés par l’équipe de Fromages CDA; des passionnés du fromage qui assurent la traçabilité et le maintien de la qualité. Bien au-delà de la tradition artisane et du goût, ces fromages font partie d’une grande famille de gastronomes unis pour élever les standards de l’industrie et faire découvrir des fromages fins, uniques, et fabriqués à partir de lait frais à 100%.

Source: Geneviève Jacques, fromages Amour et Tradition

mardi, 02 août 2016 07:25

Des fromages québécois à Dubaï

Fait inusité, les fromages québécois sont désormais servis... aux Émirats arabes unis. Depuis quelques mois, près d'une dizaine d'hôtels de Dubaï les ont ajoutés à leur menu de banquet, a appris La Presse.

La Tomme de Monsieur Séguin, le Mont-Jacob et le Bleu Bénédictin comptent parmi les 10 fromages exportés là-bas par l'entremise de Fromages CDA, une entreprise qui joue le rôle d'agent commercial pour de nombreuses fromageries du Québec.

samy fromage cda

Pourquoi Dubaï? L'idée vient en fait des Néerlandais. Ce sont eux qui ont sondé Daniel Allard, président de Fromages CDA, parce qu'ils avaient en tête d'importer les produits québécois en terre arabe. La forte présence d'Européens, et particulièrement de Français, dans cette ville crée une certaine demande. M. Allard a alors compris qu'il pourrait le faire lui-même. Et depuis quatre mois, il a même embauché un courtier qui le représente sur place.

Ce marché serait beaucoup plus «facile d'accès» que les États-Unis, par exemple, affirme l'homme d'affaires, ajoutant dans la foulée avoir perdu beaucoup de temps et d'argent en tentant de percer le marché américain.

Pour le moment, il est impossible de se procurer le Frère Jacques ou le Saint-Paulin dans les supermarchés de Dubaï. Ils ne se retrouvent que sur les tables des grands hôtels. La réglementation y est plus simple. Les fromages y sont vendus en meules, ce qui facilite aussi l'étiquetage que l'on doit traduire du français à l'arabe. Le Westin, le Radisson Creek Hotel et le Grovesnor House figurent sur la liste des établissements qui reçoivent des cargaisons de fromages de la Belle Province. «On a choisi des produits qui proviennent des plus importantes fromageries de notre groupe pour assurer une constance dans les prix», explique M. Allard.

Au total, cinq d'entre elles ont commencé à percer ce tout nouveau marché: Fritz Kaiser, L'Abbaye Saint-Benoît, Fromagerie Blackburn, F.X. Pichette et la Fromagerie Rang 9.

La quantité de fromage qui atterrit à Dubaï reste modeste, soit environ 100 kg toutes les deux semaines. «Je ne suis pas un cheval de course, illustre le grand patron de Fromages CDA. On veut créer une habitude.»

De leur côté, les fromagers concernés ont, pour la plupart, été surpris par cet intérêt des Émirats arabes unis. «Je dis souvent à la blague aux gens que s'ils veulent trouver notre fromage, mieux vaut ne pas traverser la frontière [américaine] et plutôt se rendre à Dubaï», lance en riant Fritz Kaiser, propriétaire de la fromagerie qui porte son nom en Montérégie.

«Pourquoi pas?», finit par admettre Marie-Josée Blackburn, copropriétaire de la fromagerie du même nom dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean.

«Dubaï, c'est un autre monde, poursuit celle qui produit notamment le Mont-Jacob. On va voir quelle sera la réponse.»

«100 kg Quantité de fromage exportée à Dubaï toutes les deux semaines par Fromages CDA»

Source: LaPresse du 1er août 2016

Hier matin, le lancement de la nouvelle gamme des vins de François Chartier en épicerie, ont eu  lieu dans les locaux branchés de l’agence de marketing Sid Lee, au 8 de la rue Queen dans le Vieux-Montréal.

En arrivant, une préposée à l’accueil nous offrait une serviette chaude afin de nous nettoyer les mains, comme dans les avions.

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La salle était impressionnante.

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Chaque place pour chaque convive avait avec trois verres de vins à déguster, et en guise d’assiette une ardoise.

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François Chartier nous a présenté chaque vin avec les plats pouvant accompagner ceux-ci.

Les bouchées et le service était assuré par Agnus Dei sous la supervision de David Carrier et François a invité à la dernière minute les Charcutiers Pork Shop qui font un malheur avec la qualité de leurs produits en charcuterie.

Dans le marché des grandes surfaces, depuis six ans, la première entreprise qui a lancé les vins de qualité a été Julia Wine, suivi par la compagnie Constellation. Le réputé désigner de mode et de «life style» Jean-Claude Poitras a été le premier qui s’est affiché personnellement et officiellement avec ses vins en épicerie avec Provigo Le Marché.  François Chartier  vient compléter le «Foursoume» des quatre joueurs avec sa réputation mondiale en se positionnant avec la chaîne alimentaire IGA.

Tout récemment, je défiais l’industrie de faire une dégustation à l’aveugle entre les vins en épicerie et ceux vendus à la SAQ, à valeur égale. La proposition tient toujours.
Nous avons eu droit à des bouchées chaudes et froides pour accompagner chaque vin en parfaite harmonie.

La Maison des Futailles se réjouit de cette opportunité de collaboration avec François Chartier afin d’introduire chez IGA cette nouvelle gamme de vins de grande qualité inspirés de la science aromatique et gastronomique du sommelier québécois de réputation mondiale.

Voici les trois vins disponibles chez IGA avec leurs descriptions écrites par François  sur son site:

samy chartier vin epicerie pecheporchomard 18sept

La Pêche Mignonne, un vin blanc sec de France dominé par un profil aromatique qui guidera les harmonies avec les mets en partageant, entre autres, la piste aromatique du homard, de la viande de porc, du saumon, de la pêche, de la noix de coco ou des fromages à croûte fleurie. Son nom, La Pêche Mignonne, a été inspiré par la pêche (le fruit) et la pêche au homard, Chartier s’étant inspiré de ces ingrédients qui partagent le même profil aromatique que les cépages qui composent ce blanc du sud de la France pour sa création.

samy chartier vin epicerie thynoliveagneau 18sept
L’Olivier d’Anis, un vin rouge de France dominé par un profil aromatique qui guidera les harmonies avec les mets en partageant, entre autres, la piste harmonique du poivre, de l’olive noire, de l’agneau, des grillades, du thym et de l’anis étoilé. Son nom, L’Olivier d’Anis, a été inspiré par l’olive noire et l’anis étoilé, Chartier s’étant inspiré de ces ingrédients qui partagent le même profil aromatique que les cépages qui composent ce rouge du sud de la France.



samy chartier vin epicerie rizbasilicboeuf 18sept

Le Clou de Basile, un rouge d’Italie dominé par un profil aromatique qui guidera les harmonies avec les mets en partageant, entre autres, la piste harmonique de la viande de bœuf grillée ou rôtie, des épices à steak, de la sauce tomate de longue cuisson, des tomates séchées, du basilic, du clou de girofle, de la prune, ainsi que du riz sauvage et du riz brun. Son nom, le Clou de Basile, a été inspiré par le clou de girofle et le basilic («basil» en anglais), Chartier s’étant inspiré de ces ingrédients qui partagent le même profil aromatique que les cépages qui composent ce rouge d’Italie.

Pour ma part, je les ai trouvés excellents!

En promotion dans les IGA participants :
samy francois verres bis

 

samy chartier soleronedautomneetiquette print

Chaque convive a eu droit à un sac cadeau contenant une bouteille de vin, un pot de tomates séchée, la nouvelle bière de François de la brasserie Glutenberg; La Solérone d’automne et les fameux deux verres signés de FC.

Quelle classe et quelle générosité de partage. Merci à Alain Labonté Communications pour l’invitation et ses suivis professionnels.

Chapeau!

Je vous invite à lire cet article dans le Journal de Montréal sur ce lancement, en cliquant ICI!

Voici le site de François Chartier!

Porkshop Charcuerie

IGA

Samy Rabbat

samedi, 22 mars 2014 01:09

Bienvenue chez Beaux-Arts Bons Vins

Beaux-Arts Bons Vins est fier de s’associer avec l’artiste et designer Jean-Claude Poitras. Ses œuvres de la collection « Roméo et ses Juliette » embellissent les étiquettes de notre premier arrivage.

samy jcpoitras

En mars 2015, nous avons proposé dans ce site une réforme du commerce du vin au Québec. En 2014, nous avions aussi prévu que le plan se réaliserait en 2017.

Deux des améliorations proposées ont été acceptées par le gouvernement du Québec et seront mises en place probablement à l'automne. C'est la vente du vin québécois en épicerie et la levée de l'interdiction du nom des cépages sur les vins en épicerie. Ceci constitue la première phase du plan Action Vin.

Il reste encore du travail à faire pour améliorer le commerce du vin au Québec qui est sclérosé, parce qu'encadrer de manière très bureaucratique par des règles désuètes.

Les ventes de vin connaissent une croissance anémique en volume depuis trois ans. Le monopole peine à atteindre les cibles de revenu fixées par le ministre des Finances à tel point que le gouvernement a dû hausser à deux reprises la taxe spécifique sur le vin.

Rappelons les objectifs de la réforme proposée: relancer la vente de vin au Québec et augmenter les revenus de l'État provenant de la vente de ces vins.

Il ne sera pas question de privatiser la SAQ, mais plutôt de libéraliser le commerce du vin.

Il s'agit d'un ensemble de réformes qui peuvent être faites successivement.

La première phase étant faite, passons maintenant à la phase deux.

Maintenant qu'on a réglé en partie la question des vins québécois et de l'étiquetage en épicerie, il faut améliorer la vente de vin dans le système dit d'importation privé. Sa principale limite est une obligation imposée de vente à la caisse. Ce qui fait qu'il peine à rejoindre les consommateurs et se trouve limité aux restaurateurs. Ce système a bien progressé, mais il a atteint son point de saturation

Lire la suite très instructive de Marc André Gagnon de Vin Québec du 3 juin 2016

NOTES DE L'ÉDITEUR

Je ne suis pas d'accord avec le point No 2, car les vins en épicerie sont loin d'être des piquettes. Aujourd'hui, nous avons le choix entre les vins de Constellation, François Chartier, Jean-Claude Poitras et autres embouteilleurs, et je convie les professionnel(le)s du domaine vinicole de faire une dégustation comparative à l'aveugle.

Il est clair qu'un processus est en marche avec une certaine libéralisation du monopole, car le gouvernement du Québec ne laissera jamais aller le 1,8 G$ en revenus.

Beaucoup de signes du marché nous laissent sur cette impression de déjà-vu, en référence à l'Alberta.

lundi, 23 juin 2014 11:08

Des spiritueux en épicerie!

La Société des alcools du Québec (SAQ) souhaite vendre des bouteilles de vin, de Baileys, de vodka et de champagne Veuve Clicquot dans les supermarchés du Québec.


Les trois grandes chaînes d'alimentation du Québec ont été jointes pour participer à un projet-pilote visant l'intégration de succursales Express dans leurs commerces.
 
La société d'État espère que son idée se concrétisera au début de 2015 dans deux à six supermarchés, a appris La Presse.

Les négociations sont déjà en cours avec Loblaw (Provigo), Metro, Sobeys (IGA) et l'Association des détaillants en alimentation du Québec (ADA), a indiqué la directrice des affaires publiques de la SAQ, Isabelle Merizzi. «On a lancé des perches. On ne sait pas encore si les grandes chaînes sont intéressées, mais on le souhaite.»

Il ne s'agirait pas de simples kiosques, mais bien de «succursales à part entière avec un directeur et nos employés syndiqués». Les espaces seraient d'environ 1500 pieds carrés et proposeraient de 400 à 500 produits, essentiellement les meilleurs vendeurs (vins et spiritueux). La SAQ promet aussi de faire «une belle place aux produits québécois». Les ventes seraient encaissées par le monopole d'État.

Pour le moment, la SAQ n'a pas déterminé si elle paiera un loyer aux détaillants qui lui feront de la place.

Les supermarchés ne cesseraient pas de vendre du vin d'épicerie. «L'expérience des agences nous dit que le détaillant n'a pas intérêt à retirer son vin des tablettes, car il ne vise pas la même clientèle», explique la porte-parole de la SAQ, Linda Bouchard. La SAQ compte environ 400 agences dans des épiceries rurales. L'espace est d'une superficie de 50 à 140 pieds linéaires et regroupe jusqu'à 150 produits.


Plus de portes
La SAQ raconte avoir eu cette idée de projet-pilote à la suite d'une expérience vécue l'an dernier. Sa succursale du boulevard Duplessis, à L'Ancienne-Lorette, avait dû être fermée pendant cinq mois pour rénovations. Relocalisée temporairement à l'intérieur du Loblaws à proximité, elle a connu beaucoup de succès. Le taux de satisfaction de la clientèle a atteint 86%, selon la SAQ.

De plus, l'achalandage du Loblaws en question a augmenté, ce qui est aujourd'hui l'un des principaux arguments de la SAQ pour convaincre les supermarchés d'embarquer dans son projet.

Isabelle Merizzi affirme que l'idée derrière tout ça n'est pas de réduire le nombre de succurasales de la SAQ, même si les profits ont baissé de 2,7% à son dernier exercice. «On n'est pas encore dans l'idée de fermer des succursales. On est dans l'optique d'avoir plus de portes et moins de pieds carrés. Il faut que nos charges d'exploitation soient bien contrôlées.» D'ailleurs, de plus en plus de magasins seront rapetissés au fil des ans.

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NOTE DE L'ÉDITEUR

  • Les mots: Projets Pilotes me font rire, car ces mêmes mots peuvent se traduite par «Pilules pour mieux avaler»!:):)
  • Les photos-radar$ sur les autoroutes, la vitesse de 40 km à Montréal, etc sont aussi des projets pilotes. Finalement ma chronique sur «une reflexion sur la SAQ» et celle du collègue Yves Mailloux : La SAQ est-elle en train de se saborder?  ont bien du bon sens!