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L’écoeurite aiguë du restaurant Reuben’s Deli face aux travaux devant son établissement au centre-ville de Montréal

L’écoeurite aiguë du restaurant Reuben’s Deli face aux travaux devant son établissement au centre-ville de Montréal

NOTE DE L'ÉDITEUR
Excellent restaurant ouvert 7 jours sur 7 pour les trois repas, ce restaurant a toujours été un ambassadeur extraordinaire de la ville de Montréal. Aujourd'hui, les propriétaires se heurtent devant un mur d'incompréhension la plus totale.
S'ils démenageaient leur établissement en dehors de Montréal, je suis convaincu qu'ils feraient leurs frais au grand plaisir de tous les intervenants, à l'exception de la ville qu'ils sont si bien aimée.

 

Les propriétaires de l’emblématique Reuben’s Deli & Steakhouse en ont vu de toutes les couleurs en près de 50 ans sur la rue Sainte-Catherine Ouest, mais rien de comparable avec les actuels travaux de réfection.

«Ça fait des années que nous nous retenons. Que l’on subit en silence, de peur de nous mettre la Ville à dos. Mais là, ça suffit [...]. Ça ne peut juste pas continuer comme ça.»

Anthony Tzemopoulos, copropriétaire avec son frère Adam de l’établissement cofondé par son père en 1976, manque de mots pour exprimer le désarroi qui l’habite en voyant des passants, application de GPS à la main, tenter de se frayer un chemin parmi les multiples obstacles.

«Regardez ici! Et puis là! On se croirait au Moyen Âge en plein labyrinthe. Les clients connaissent leur destination, voient parfois le restaurant au loin, mais n’arrivent pas à s’y rendre tellement les grillages sont partout et l’affichage est déficient. Souvent, faute de pouvoir s’y rendre, ils finissent par annuler.»

Résultat: depuis le début des travaux entre les rues Mansfield et de la Montagne, les deux hommes d’affaires souffrent d’une chute d’achalandage et de revenus. Le Reuben’s, à l’ouest de Peel, connaît une baisse de 15% tandis que le Deville Dinerbar, sur Stanley, voit ses ventes plonger d’au moins 25%.

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