Imprimer cette page
La survie des restaurants passe-t-elle par les terrasses?

La survie des restaurants passe-t-elle par les terrasses?

La saison des terrasses commence tranquillement à Montréal – et un peu partout dans la province. Dès que le mercure franchit la vingtaine de degrés, les chaises poussent sur les trottoirs comme des crocus au soleil. Avec la pénurie de main-d’œuvre qui les oblige déjà à réduire leurs heures d’ouverture, les restaurateurs sont-ils aussi heureux que leurs clients de l’ouverture des terrasses ?

La brasserie Isle de Garde est située rue Beaubien, à deux pas de la Plaza Saint-Hubert, à Montréal. Sa terrasse est vaste et reconnue des gens du quartier. Les matins de fin de semaine, les clients de la boulangerie Automne, voisine, s’y installent pour siroter leur café et manger leurs croissants.

« C’est très le fun à voir, explique Simon Chantal, copropriétaire de l’Isle de Garde. Quand tu ouvres un restaurant, c’est pour créer un endroit jovial où les gens se rencontrent et relaxent. La terrasse est vraiment faite pour ça. »

À l’Isle de Garde, les clients devront toutefois être patients : l’établissement attend au 1er mai pour monter sa structure qui donne sur la rue, prévoyant que le mercure de la fin avril va refroidir les ardeurs des Montréalais qui rêvent de manger dehors.

«On est vraiment contents de voir revenir la terrasse. Malgré les défis, c’est la saison qui rapporte le plus. Les ratios sont à leur mieux en termes de labor cost et de food cost [coût du travail et de la nourriture]. C’est la saison où on fait un peu d’argent. Et en restauration, c’est très important, car les marges sont minuscules.» – Simon Chantal, copropriétaire de la brasserie Isle de Garde

Lire la suite: La Presse du 14 avril 2023