Imprimer cette page
Le sentiment de communauté, la clé de la rétention de personnel de l’Étape, dans les Laurentides

Le sentiment de communauté, la clé de la rétention de personnel de l’Étape, dans les Laurentides

Presque tous les automobilistes qui traversent la réserve faunique des Laurentides les ont déjà rencontrés, peut-être sans les remarquer. Travaillant au kilomètre 135 de la route 175, à mi-chemin entre Québec et Saguenay, les employés de l’Étape ont des conditions de travail particulières, avantageuses pour certains, qui les poussent à continuer de faire fonctionner la station-service et le restaurant, malgré le « rush » constant et l’isolement.

Compliqué de travailler à l’Étape ? Pas autant qu’on pourrait le penser. « La totalité de nos 28 employés sont logés dans notre résidence, juste à côté du commerce, les jours où ils travaillent. Il n’y a personne qui voyage quotidiennement pour venir travailler », lance la copropriétaire de l’Étape, Sandy Laforge.

Facile à manquer, une grande bâtisse, située à quelques centaines de mètres de l’Étape, permet de loger tous les travailleurs. « Chaque personne dort dans une chambre, parfois seule, mais généralement avec une ou deux autres personnes. On a une cuisine commune, un salon commun et des douches communes. Ça crée un sentiment de communauté, c’est certain », explique Alice Hébert, 17 ans, qui a passé son dernier été comme salarié de l’Étape.

Lire la suite: Lou White, via Le Quotidien du 14 janvier 2023