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Les retraités de retour sur le marché du travail sont pénalisés

Les retraités de retour sur le marché du travail sont pénalisés

De nombreux retraités choisissent de retourner sur le marché du travail pour briser l’isolement et occuper leur quotidien, mais plusieurs hésitent à cause des retenues imposées par les gouvernements.

La compétence n’a pas d’âge et Monique Fortin en est la preuve. Du haut de ses 75 ans, elle a trois emplois à son actif.

«Je m’ennuie à la maison, il faut que je voie du monde. Si je ne vois pas de monde, je vais mourir. Je ne veux pas mourir, donc je vais continuer jusqu’à cent ans», a-t-elle affirmé en riant.

L’Almatoise travaille près de 50 heures par semaine. Ses journées sont réparties entre le McDonald’s d’Alma, Lotto Québec et au resto central.

«Tout le monde me disait “Monique, ne va pas là, qu’est-ce que tu vas faire avec des jeunes !”. Je disais : je vais apprendre», a-t-elle raconté.

Mme Fortin a d’ailleurs été nommée l’employée du mois au sein de l’entreprise, en juin dernier.

Pénalisée pour travailler

Retourner sur le marché du travail après la retraite implique toutefois d’importances coupures financières et Mme Fortin n’est pas épargnée.

«Je donne au moins 40 % de mon salaire. L’inflation, ça nous touche beaucoup quand on ne travaille pas. J’ai juste une petite pension, la pension minimale c’est 648 $. Après ça j’ai un petit peu de rentes parce que je n’avais pas un métier payant. Si je tombe juste avec ça pas de mari, je n’y arrive pas», a-t-elle expliqué.

Lire l'article complet: TVA Nouvelles du 19 juillet 2022