Imprimer cette page
POURBOIRES – Quelles sont les nouvelles normes après la crise?

POURBOIRES – Quelles sont les nouvelles normes après la crise?

Les chroniques de Marie-Eve Fournier sur les pourboires ont fait réagir beaucoup de nos lecteurs. Nous avons retenu quelques-uns de leurs commentaires.

« Encore plus aberrant, le pourboire est calculé automatiquement sur les taxes. Donc, lorsqu’on choisit 15 %, en fait, on donne 17,25 %… Ça, c’est du vol déguisé ! Donc, tant que ce sera en vigueur de cette façon, je donnerai 10 % et jamais ailleurs qu’aux endroits où l’on en donne depuis toujours : resto, coiffeur, livreur… » – Francis Vallée

« Je ne serai jamais d’accord avec l’idée d’inclure les pourboires dans un prix à l’avance. L’idée était au départ de remercier de façon plus appuyée un service de restauration qui a rendu mémorable votre soirée, votre repas. Est-ce un trait de culture québécois d’être gêné de dire non à un service de pourboire non mérité ? J’ai moi-même ressenti des malaises dans certains cas et je me suis ressaisi rapidement devant la folie des pourboires. Déjà, au restaurant, il y a des incongruités sur la façon d’appliquer le pourboire. Deux exemples flagrants. 1. La bouteille de vin à 65 $ et 200 $. Pourquoi mon pourboire doit-il être appliqué sur le prix de la bouteille ? N’est-ce pas le service qui prime ? Est-ce que le serveur servira mieux une 400 $ qu’une 65 $ ? Ce n’était pas l’esprit de départ. Sachez que ladite bouteille contient au minimum 35 % de taxes avant la taxe sur votre facture. Donc, revenons vers le service. 2. Pourquoi le gouvernement ne légifère-t-il pas sur la forme des factures pour aider nos touristes et nous-mêmes à ne pas payer de pourboire sur les taxes ? Quand je le fais, on me dit : monsieur, c’est minimum 15 % le pourboire. Je dois me défendre de ce malaise en disant que j’ai retiré les taxes et que j’aimerais bien retirer celles de la bouteille aussi si le montant était connu. » – Jean Lefebvre

Lire l'article complet : La Presse du 15 juillet 2022