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Le Conseil des vins du Québec favorable à l’arrivée de groupes étrangers pour aider à pallier à la forte demande

Le Conseil des vins du Québec favorable à l’arrivée de groupes étrangers pour aider à pallier à la forte demande

Peu d’industries peuvent se vanter de vouloir accueillir davantage de concurrents, de l’extérieur par surcroît, mais c’est bien le cas de la viticulture au Québec.

« Je suis favorable à l’arrivée de groupes étrangers, affirme le président du Conseil des vins du Québec (CVQ) et propriétaire du Vignoble Ste-Pétronille, à l’île d’Orléans, Louis Denault. Il y a de la place ici. »

Un des doyens viticoles au Québec, le copropriétaire de l’Orpailleur, Charles-Henri de Coussergues, voit aussi d’un bon œil un influx de l’extérieur, que ce soit par des entreprises canadiennes, européennes, américaines ou d’ailleurs.

« Je suis convaincu qu’on va voir des vignerons étrangers s’installer ici, même qu’il y a deux groupes qui sont en train de tourner pour investir, mentionne-t-il. Ils vont nous amener plus loin. » Charles-Henri de Coussergues estime également qu’« il y a beaucoup d’espace pour de nombreux producteurs, car on n’a environ qu’un pour cent du marché québécois du vin. On reste marginal. On est une goutte dans l’océan ».

Demande trop forte

Si les producteurs d’ici ne craignent pas la concurrence, c’est qu’ils n’arrivent pas à répondre à la demande, qui a bondi depuis quelques années et qui s’est amplifiée durant la pandémie avec la vague de l’achat local.

« J’ai arrêté de vendre du vin cet hiver pour en garder pour cet été pour ma terrasse », confie Sylvie Bissonnette, copropriétaire du Vignoble de Pomone, situé à Coteau-du-Lac, à l’ouest de Montréal.

Lire l'article complet: Les Affaires du 16 juin 2021