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De plus en plus de solutions pour se nourrir de façon locale à l'année

De plus en plus de solutions pour se nourrir de façon locale à l'année

L’automne est bien installé et bien que les marchés publics et kiosques ruraux aient rentré leurs étals, saviez-vous qu’il est possible de se nourrir, de façon locale, à longueur d’année ?

Les maraîchers et maraîchères agissent comme la fourmi de la célèbre fable et travaillent tout l’été et tout l’automne à récolter les bons légumes d’ici afin d’en conserver pour les mois d’hiver. Ainsi, carottes, radis, panais, betteraves et autres délices locaux sont offerts toute l’année dans nos supermarchés. En plus de ces produits de conservation, laitues, roquette, radis, épinards et autres fruits et légumes poussent également toute l’année sur nos terres, bien au chaud en serre.

Si le concept d’autonomie alimentaire s’est amené sur la place publique au tout début de la pandémie, alors que marchands et épiciers peinaient à s’approvisionner et que la fermeture potentielle des frontières avec nos voisins du Sud venait ébranler la sécurité alimentaire de notre province – rappelons qu’un grand pourcentage des légumes que nous consommons au Québec provient des États-Unis –, notre chaîne alimentaire demeure très fragile au sortir de la quatrième vague.

Avec les serres, l’hydroélectricité, la créativité et l’innovation québécoises, il se développe de plus en plus de solutions qui permettent aux maraîchers et aux citoyens d’aspirer à ce rêve inassouvi d’autonomie alimentaire.

Dans les derniers mois, des actions concrètes ont été faites, telles que l’annonce gouvernementale d’un investissement de 91 millions de dollars qui servira, entre autres, à doubler les superficies de serres sur une période de cinq ans, ainsi que celle visant la réduction du tarif d’électricité de 0,1 $ à 0,0559 $ le kilowattheure. Pour plusieurs producteurs de serres, cette annonce représente des économies de milliers de dollars par année !

Lire la suite: La Presse du 6 novembre 2021