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Les producteurs maraîchers craignent que la prochaine saison soit compromise

Les producteurs maraîchers craignent que la prochaine saison soit compromise

L’attente pour le traitement des demandes menant éventuellement à l’arrivée des travailleurs étrangers agricoles est actuellement de sept mois. Ce délai anormalement long, engendré par des ratés du système informatique de Service Canada, cause des maux de tête aux producteurs qui craignent que la prochaine saison soit compromise. Résultat : si la cadence ne s’accélère pas, les consommateurs devront se tourner vers des produits importés faute d’avoir des fruits et des légumes d’ici.

« Sans eux, on ne peut pas partir une production, on ne peut même pas y penser. C’est un arrêt total », a lancé sans détour Martin Gibouleau, l’un des propriétaire des Productions Margiric (brocoli, chou-fleur) et également président du conseil d’administration de la Fondation des entreprises en recrutement de main-d’œuvre agricole étrangère (FERME).

En compagnie de l’Union des producteurs agricoles (UPA) et de l’Association des producteurs maraîchers du Québec (APMQ), son organisation a tiré la sonnette d’alarme au cours d’un point de presse, jeudi. Selon les producteurs, la situation est « pire » qu’au début de la pandémie, alors que l’arrivée de la main-d’œuvre étrangère était incertaine. En tout, ce sont entre 17 000 et 18 000 travailleurs provenant en grande majorité du Mexique et du Guatemala qui sont attendus dans les fermes du Québec pour l’année 2022.

«Il y a une urgence d’agir pour assurer la présence des travailleurs étrangers temporaires et saisonniers pour la saison 2022.» - Marcel Groleau, président de l’UPA

Lire l'article complet: La Presse du 28 octobre 2021