Lors de la première vague de l’épidémie au printemps, Serge Dubois, coprésident de l’Union internationale des œnologues et patron d’une entreprise de négoce en vin du sud de la France, a « perdu le goût et l’odorat du jour au lendemain ».
« Entre un verre de pastis et un verre de vin, il n’y avait aucune différence », raconte-t-il à l’AFP.
Le goût est revenu progressivement au bout d’une semaine. Plusieurs mois après, Serge Dubois n’a pas encore retrouvé toutes ses sensations et compare son expérience à « quelqu’un qui a arrêté de fumer, il faut six mois pour se recaler ».
« Quand je fais une expertise, il manque un peu quelque chose, on n’a pas la même palette de saveurs », explique-t-il. « Il me manque une sensibilité […] C’est perturbant, on est moins sûr de soi ».
Lire l'article complet: La Presse du 16 décembre 2020