vendredi 29 mars 2024
La pénurie de main-d'oeuvre est-elle une propagande ou la réalité quotidienne?

La pénurie de main-d'oeuvre est-elle une propagande ou la réalité quotidienne?

La pénurie de main-d’œuvre est une grosse farce entretenue et alimentée par le patronat afin que le gouvernement finance la venue massive de migrants permanents et de travailleurs étrangers temporaires afin de faire baisser encore plus la rémunération des employés ordinaires. Le cycle infernal de la montée des inégalités économiques et de la profitabilité des agents économiques continue de plus belle avec la complicité des élus. Selon la théorie chérie des capitalistes, si la demande de travailleurs excède l’offre, alors les salaires sont censés augmenter. Mais pour les ouvriers au bas de l’échelle, pénurie de travailleurs rime dans leur cas avec salaires inférieurs en raison de la venue de gens de l’étranger.

Quand les pétrolières et d’autres, sous de faux prétextes, augmentent leurs prix à cause supposément d’un excédent de la demande sur l’offre, ils disent alors qu’ils s’en remettent simplement à la loi « naturelle » du marché ainsi qu’à l’offre et la demande. Mais leur loi « naturelle » ne fonctionne pas pour les ouvriers ordinaires. Afin de soulager financièrement les contribuables et de réduire les coûts de la santé publique, ce sont des médecins étrangers qu’il faudrait faire venir au Québec en priorité. Et pour briser le cartel des pharmaceutiques, il faudrait créer Pharma-Québec, tel que le suggèrent Amir Khadir et Québec Solidaire. 

Lire l'article complet dans Le Journal de Montréal du 26 juin 2018

NOTE DE L'ÉDITEUR

Lorsque je parcours les offres d'emploi sur les sites Web et que je vois le salaire affiché, qui frise le salaire minimum, avec des responsabilités assez accablantes, je penche en faveur de l'article de Léo-Paul Lauzon, qui est devenu le gardien de notre conscience collective.

Nous avons déjà refusé de placer des annonces de recherches de cuisiniers sur le site, car le salaire proposé pour des professionnels était une vraie farce.