jeudi 18 avril 2024
Olivier de Maisonneuve

Olivier de Maisonneuve

Diplômé sommelier-conseil de l’Université du vin de Suze-La Rousse, en France, j’ai commencé mon apprentissage du monde vinicole en suivant les cours Les Connaisseurs de la SAQ. Aujourd’hui, j’en suis devenu un animateur! Chroniqueur vins et alcools dans diverses publications, dont le magazine Fugues, je parcoure la planète pour mettre images et visages sur ces produits qui me font vivre tant d’émotions.

Une super production de Jean-Fred Bédard. En hommage aux pubs des années 80 de Palmolive Vaisselle,avec Marie la manucuriste et a la Poune. Merci à Mado, ma comparse de folies depuis près de 30 ans. Merci à Gonzo et Suzon. Salutations à Jacques Orhon et à ma chum chroniqueuse l'Apprentie-Sommelière (Marie-Hélène Boisvert). Merci à vous qui riez et apprenez en ma compagnie depuis 10 capsules déjà. À la prochaine!

Olivier Le Sommelier présente sa capsule de Noël devant un beau feu de foyer.

Olivier Le Sommelier étant en vacances, voici Germain le crapaud végétarien.

dimanche, 05 novembre 2017 13:14

Olivier Le Sommelier Capsule #7 - 50 Shades

50 shades 19.95$, avec des saucisses relevées, des charcuteries ou du magret de canard.

Diantrement simplifiée, je vous propose ma vision de la biodynamie. :)

Une coréalisation avec Jean-Fred Bédard.

Merci à Michel Lapointe pour le décor féerique entièrement naturel des Studios Living.

Je pourrais user d'un tas de superlatifs pour décrire ma 2e expérience au Festival des Vins de Saguenay: « superbe, amusant, généreux, délicieux, surprenant » me viennent spontanément en tête.

J'ai dû attendre jusqu'en mai avant de recevoir l'invitation de Sophie Blackburn, la si sympathique responsable des communications. Je peux vous dire que je l'espérais, cette invitation; j'avais vécu une aventure mémorable en 2016, donc l'idée de la revivre me faisait frétiller d'impatience, alors que la date de l’événement approchait peu à peu.

olivier fvs sophie blackburnMe voici, avec Sophie Blackburn

Le 13 juillet au matin, me voici dans l'autobus bondé pour Québec, coincé entre un verbomoteur aux propos plus insignifiants les uns que les autres et une dame de mauvaise humeur qui chialait sur tout, même sur le fait qu'on soit finalement arrivé à destination en avance, et que le monde parlait trop au lieu de sortir de l'autobus... mais moi, j'avais le sourire collé aux lèvres. Un petit lunch et hop!, on part pour Saguenay, alias Chicout.

Devant moi, une dame qui raconte l'historique médical de sa famille presqu'au complet, et derrière, des bébés qui braillent. Mais j'ai toujours mon sourire! Une couple d'heures et je lèverai mon verre, et le coude, au cocktail de lancement de cette 11e édition. J'ai tellement hâte de retrouver mes comparses de l'an dernier, et de faire de nouvelles rencontres. Allez, j'épuise mes vies à Candy Crush et à Cascades, un p'tit somme et hop! me voilà enfin rendu.

Un soleil radieux et une brise estivale m'accueillent à ma sortie de l'autobus. Un petit arrêt à l'hôtel du Fjord, où l'affable  monsieur à la réception me reconnaît, un coup de fer à repasser, et je me précipite à la Place du Citoyen, pour ce cocktail offert par les Vins du Sud-Ouest, et où M. Pachon, de la Villa Pachon, nous propose de découvrir son fameux cassoulet. En quelques minutes, je retrouve l'équipe de SamyRabbat.com, et la joie sur deux pattes, le porte-parole du Festival: Philippe Lapeyrie. Ça y est: que la fête commence!

On se retrouve bientôt à l'Inter, le restaurant de l'hôtel Chicoutimi, où j'ai le plaisir de me retrouver à la table de l'agence Vins fins (Salut, Renaud et Vanessa!), et d'y faire la connaissance de Mathilde Bazin de Caix, de la célèbre maison Lurton! Puis, après le dessert, voilà enfin le moment de retrouver mes idoles de l'an dernier: Julie «la Dame de Coeur» Montreuil, de Vinum Québec, Alexandre «Le King» St-Pierre de l'agence Vinicolor, et bien sûr, Jean François Perron, des celliers La Vieille Garde, la Tempête de St-Honoré, que dis-je, le Loup du Saguenay! Quelques minutes, et la complicité et le rire nous relient de nouveau. Trop vite, il est l'heure de se dire à demain!

Vendredi, le même soleil radieux est complice de l'installation des kiosques sur la célèbre rue

Racine, fermée en partie à la circulation pour l'occasion. Je croise ma collègue chroniqueuse Susana Ochoa Vega (une vraie carte de mode!), la présidente passionnée de l'ACSP, Aline Migneault, et celle de l'Association canadienne des Œnologues, la passionnante Barbara Jimenez Herrero. Le temps file et enfin à 16 heures, le Festival s'ouvre au public, après les éloges et les remerciements d'usage prononcés par la ministre du Tourisme, Mme Julie Boulet.

olivier fvs aline migneaultJe pose ici en compagnie d'Aline Migneault

Dans un moment de folie passagère (peut-être une insolation?), je décide de revêtir mon costume d'Olivier le Sommelier en Bacchus (version familiale, bien sûr!) et de faire mon premier Facebook en direct, en interviewant la généreuse Sophie Blackburn, qui m'avait part de son souhait de m'y voir ainsi habillé cette année. Comment  refuser quoi que ce soit à ce radieux sourire? Avec le conseil de Peter Wille (directeur des ventes de Stewart Family Estates) en tête (Go big or go home!), je déambule sous le regard un peu ébahi des festivaliers et des agents dans leur kiosque. Puis, la magie opère et allez, rires et photos se multiplient. Je retrouve aussi avec joie ma chum Marie-Hélène Boisvert, l'Apprentie-Sommelière, la magicienne des réseaux sociaux. Peu à peu, le nombre et l'enthousiasme des festivaliers ne cessent de croître, si bien qu'on débordera allégrement l'heure de clôture, prévue à 21 heures! Finalement, on se retrouve au Souper des Vignerons, puis, la langue à terre, on se retire dans nos chambres.

Samedi matin, quelques chanceux profiteront du temps superbe pour faire une excursion magnifique en zodiaque, de La Baie à Ste-Rose-du Nord, où on se sustentera de poutine et de crème glacée à l'érable. Ça fait un bien immense de se retrouver dans la majestueuse nature du Saguenay, s’échappant un moment de la frénésie du Festival. Puis vite!, c'est le ballet des rencontres, des dégustations et des présentations de vignerons qui reprend jusqu'à 21 heures. Alain Rochard (Vignoble du Loup Blanc) Alexandre Chaudière (Chateau Pasquié), Armin Grassa (Domaine du Tariquet), Jean Marc Amez Droz (Les Vins Suisses), et celle qui ravi le cœur des Québécois avec son accent gorgé de soleil, Brigitte Jeanjean (Vignobles Jeanjean), et plusieurs autres vedettes du terroir mondial, se succèdent et contribuent à rendre ce Festival si chaleureux et inoubliable. Sur le terrain, mes rencontres avec Alain  et Rosy Bellemare, de Villa d'Orta, ce domaine bio du Somontano en Espagne, avec Pascal Desjardins de Bella Vita Grands Crus, avec ses cocktails et son gin Wendigo, Peter Wille, qui me présente sa gamme de Quail's Gate et de leur aventure californienne (Lake Sonoma et Valley of the Moon), les bouteilles de luxe du kiosque de la SAQ, la blanquette de Limoux Louis Roche (Vinconseil) et tellement d'autres, me comblent de bonheur.

olivier fvs large sainte roseAu large de Ste-Rose du Nord

Pouvez-vous croire que je me suis retrouvé à la fermeture du festival sans avoir eu le temps de tout faire? C'est fou comme ça passe vite! Vous croyez que ma journée s'est terminée ainsi? Que nenni! La magie s'est installée pour la nuit, avec les rythmes fous de François Chartier, transformé en DJ, puis un délicieux souper au resto Entre-côte Riverin, et la traditionnelle virée au karaoké du Magic Mike pour triompher avec mon interprétation de I hate myself for loving you (de Joan Jett), qui a rempli le plancher de danse.

Dimanche, sous quelques nuages qui sont très bienvenus pour mes yeux un peu collés, je dis au revoir à cette édition du Festival qui a jumelé avec tant de brio et de générosité, 52 exposants, 30 vignerons, et près de 50 000 amateurs! Un tonnerre d'applaudissements devrait être offert au comité organisateur (Merci M. Boudreault!), aux bénévoles et à ceux qui donnent les sous nécessaires. Il ne me reste plus qu'à souhaiter que le dicton qui dit «jamais deux sans trois» se réalise et que je sois invité une fois de plus l'an prochain à cet événement incontournable de la région, créateur de bonheurs, petits et grands.

Sophie, je te promets un costume encore plus beau, si tu m'invites à nouveau!  

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lundi, 10 juin 2013 10:03

Benoit Simard - Cuvée 2013

Je ne connaissais pas Benoit Simard, ce vétéran émérite de l’agence Le Marchand de Vin, mais dans les minutes suivant notre poignée de main, il était évident que le vous ne serait pas nécessaire entre nous. C’était un cas de sympathie naturelle et spontanée, à l’image de sa personnalité. A travers son sourire franc, on discerne l’homme extraverti mais sans esbroufe, parfois direct, qui ne cherche pas à embellir son propos pour épater.

Ce qui est intéressant de ce natif de Montréal-Nord, c’est la dualité qui semble caractériser son parcours de vie. Autant le domaine de la vente se manifeste très tôt dans son adolescence, alors qu’il travaillait à l’aréna, à la boutique de hockey, autant son côté créatif se développe en parallèle, alors qu’il suit des cours de musique au Conservatoire. Vous le voyez déjà au piano, ou à la guitare? Détrompez-vous : c’est aux percussions qu’il s’exerce, avec le 3e percussionniste de l’OSM! Peut-être pour faire quelques pas dans les souliers de son père, une vedette de la batterie qui brille auprès de stars telles que Ginette Reno, et qui a représenté le Canada lors du premier festival de jazz de Montreux.

C’est aussi vers cette époque qu’il fait ses premiers pas dans un domaine où il atteindra notoriété et un certain succès. Ceux qui le connaissent un tant soit peu  l’auront deviné, son autre passion : le golf. En montant les échelons des parcours, il apprendra deux atouts importants pour sa future vie professionnelle : la concentration, et l’analyse de son adversaire, afin d’ajuster son jeu en conséquence.
Deux atouts précieux quand vient le temps de conclure une transaction.

Côté études supérieures, on le retrouve encore dans un autre domaine aux antipodes de ce qu’il a fait jusqu’à maintenant : il étudie le dessin industriel! Après avoir gradué, il se retrouvera chez Hydro-Québec. Mais le soleil tapant au travers d’une vitre et un lunch copieux viendront mettre un terme à sa jeune carrière, alors qu’il sera surpris endormi sur sa table à dessin par un superviseur! Quand le destin semble vous prendre en main…

Entre en scène une personne qui aura un impact majeur sur son futur : sa tante, Raymonde Simard, directrice nationale chez Hiram Walker, qui avait la marque Cointreau. Certains d’entre vous se souviendront sûrement avec affection de cette personnalité du monde des cocktails, animatrice de cours et auteur du livre Cocktails et boissons tropicales, aux Éditions du Jour? Elle l’a initié en l’invitant à l’aider dans les tournées de promotion. Puis voyant son intérêt et son potentiel, elle l’a référé à l’agence de vins Charton-Hobbs, où son manque d’expérience viendra freiner son embauche.

En parallèle, un autre golfeur s’intéressera à lui : Luc Desroches, alors  directeur de la Maison Rémy Martin, qui l’enverra dans les bars faire la promotion des nouveaux Galliano Hot Shots.

Finalement, son cousin Serge Côté ouvrira la première grande porte vers son futur, en le faisant entrer chez Geloso, un importateur  de vins en vrac fraîchement sortis des pinardiers.
Sans beaucoup de connaissances, il se retrouve dans le circuit de la Société des Alcools du Québec, où il fait la promotion de vins qui répondent plus à un prix. Mais grâce à son humour et son honnêteté en n’essayant pas de vendre ses vins de table pour du Pétrus, il se fait rapidement apprécié par les conseillers qu’il rencontre. Il faut dire qu’il avait déjà une certaine connaissance du milieu en ayant travaillé 2 ans à temps partiel. Expérience peu concluante à cause de la rigidité de la structure, qui n’appréciait pas sa propension à sortir du cadre de ses fonctions pour aider le client…

Puis, au fil du temps, deux personnes sauront lui donner envie d’en apprendre un peu plus sur le vin, et ouvriront son horizon sur des produits de plus grande qualité : D’abord, Michel Tremblay, qui représentait les Bordeaux Louis Eschenhauer et le Clos Ste-Odile, et qui cherchait une équipe de vente qui avait ses entrées à la SAQ. Très vite, il le prit sous son aile, insistant à quelques reprises lors de moments plus délicats pour que Benoit soit son représentant officiel. Puis, Robert Gravel, de l’agence Désautel-Featherstone, qui représentait alors la bière Sapporo et certains vins de Bulgarie, et qui lui aussi, soutint sa jeune carrière.

Pouvez-vous imaginer que pendant les sept années suivantes, divisant son temps entre ses deux pôles d’intérêts, Benoit passera ses semaines à l’agence et ses fins de semaines à donner ateliers et conseils au Club de golf de St-Jean-sur-Richelieu?  Ah, l’énergie de la jeunesse! Vient pourtant un moment, où la vie nous demande de choisir. Les plaisirs de la table prendront le dessus sur les plaisirs sur les verts, quand il décidera qu’il préfère un avenir dans un domaine où il a un talent certain plutôt que celui où il a un certain talent, selon ses propres dires.

Pendant trois ans, il réussira à élever son niveau de jeu dans la vente, grâce à un autre sympathique et talentueux personnage, qui lui inculquera des notions supérieures de rigueur, d’organisation et d’efficacité: nul autre que Samy Rabbat. Ne manquez pas de lui demander de vous parler de Samy et du fameux bâton de baseball en plastique orange, atout déterminant pour conclure ses ventes! Cet exemple est le symbole d’un temps ou la personnalité primait autant que les connaissances du vin. Aujourd'hui,  la tâche du représentant étant considérablement allégée grâce à l'internet,  la personnalité pour se démarquer se doit d’être présente plus que jamais.

La SAQ jouera un rôle de premier plan dans sa vie. En plus d’être son client principal aujourd’hui, elle aura été le terrain où il rencontrera sa femme depuis 15 ans : Lucie Carmichael, responsable jadis de la succursale Monkland et du 360 (Parc du Canal, pour les nostalgiques). Benoit m’a raconté, avec un gros sourire dans la voix, qu’il s’était exclamé auprès de son assistant, en la voyant : C’est beau la vie! Ce à quoi ce dernier aurait répliqué : C’est beau rêver! Mais la vie allait lui donner raison.

Et Le Marchand de Vin? C’est feu Lise Dupont, directrice générale qui l’engagera. Elle recherchait une  personnalité précise, un style de présentation et de feeling, quelqu’un à son image, quoi, et il cherchait après dix ans, à progresser vers la représentation de vins de plus haute gamme  et une connaissance plus approfondie de cet univers qui l’intéressait toujours plus. Un accord parfait s’est révélé puisqu’aujourd’hui, Benoit est le seul représentant de l’agence à n’avoir jamais changé de territoire! On le retrouve toujours le long de la 15, de Laval à Mont-Tremblant, en débordant un peu sur Lanaudière.

C’est avec cette agence qu’il adoptera le fameux programme de planification sur 8 semaines, de M. Bernard Chevarie, qui lui permet d’être toujours organisé et super efficace avec son temps de travail. C’est aussi avec ses nouveaux collègues qu’il participera aux concours de dégustation pour les amateurs que la SAQ organisait au Collège LaSalle. A la dernière épreuve, l’équipe se classa 1ere à Montréal, puis 2e au niveau du Québec! C’est une de ses grandes fiertés. C’est un bon exemple de l’importance de la notion d’équipe qui règne à l’agence, et qui est essentielle pour lui. Il insiste sur le rôle que deux de ses collègues, Robert Hallé et Daniel Marineau, jouent dans sa réussite et sa satisfaction de vivre une vie professionnelle épanouie et enrichissante.

Comment arrive-t-on au succès après 24 ans dans le domaine? En misant sur la notion d’équilibre! C’est la clef tant dans le vin que dans la vie. De plus, il faut savoir planifier et surtout avoir une connaissance méticuleuse de son inventaire. Il faut aussi savoir cibler son client et le fidéliser en établissant un lien de confiance, en lui montrant que notre parole donnée saura lui sauver du temps et lui donner satisfaction. Le suivi est évidemment essentiel.

Et côté vins, où vont ses préférences? Assurément du côté de l’Europe, là où la tradition fait office de référence. Un Sangiovese raffiné, ou un noble Riesling, sauront le charmer et le faire réfléchir. Un Sancerre issu de vieilles vignes, alliant minéralité et fraîcheur, le comblera.

Si on scrute notre boule de crystal, qu’est ce qu’on voit dans l’avenir de Benoit Simard? Pas encore de retraite, en tout cas! Le travail sur la route lui procure bien trop de plaisir, plus qu’un éventuel travail de direction au bureau. Mais il est déjà décidé que lorsque sa femme Lucie prendra sa retraite, il partira en même temps afin de profiter ensemble de cette période de vie. Harmonie, équilibre et santé, voilà ce qui décrirait fort bien son futur quotidien idéal.

En terminant, Benoit aimerait souligner le rôle primordial joué par les restaurateurs, en tant qu’amis et partenaires, mais aussi en tant que source de clients privés qui rendent son travail encore plus intéressant. Certains sont avec lui depuis le début de sa carrière, comme M. Robert Décarie, du resto Les Menus Plaisirs. Fabien Poirier, du resto Chez Fabien (à Terrebonne), et le resto Calvi (à Laval) avec  son propriétaire Costa, entre autres.

Santé, Benoit! 

P.S. Pour joindre Benoit Simard: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Olivier de Maisonneuve
Sommelier-conseil
www.vinsconseil.com
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Lancement du rhum Dictador 10 ans, de Colombie!

olivier rhum dictator carte bresil

Élevé avec langueur dans des fûts de chêne de Humbolt, avec le système de la solera, comme les Xérès. Des notes chaudes de noix de muscade, d'orange confite et de cacao.

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Chaleureux et presque suave, il sera une base à de décadents coktails, comme le El Pibe, créé par Alexandre Lambert, grand vainqueur de la compétition de création cocktail Dictador! Prix remis par Annie Desgroseillers, d'EVolo Consulting.

olivier lancement rhum dictador elpibe

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Le rhum Dictador est disponible à la SAQ au coût de 54,75$, code 13190641.

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lundi, 09 juillet 2012 08:47

Rodrigue Lebel, Inconnu célèbre 2012

Il y a grandi parmi quatre frères et trois sœurs. Il est lui-même le fier père de trois enfants (deux garçons et une fille). Pourquoi je vous parle d’entrée de jeu de sa famille? Parce que c’est un aspect très important de sa vie; quiconque le connaît un tant soit peu, pourra vous le faire remarquer. Cette priorité colore aussi un peu les relations qu’il établit. Il tisse plus qu’un lien avec son entourage et ses clients : il crée un sentiment d’appartenance! Évidemment, il y a des degrés de parenté, comme il y a des familles plus ou moins éloignées, mais personne ne dit que c’est avant tout le représentant  Corby. Il est d’abord Rodrigue Lebel, celui pour qui on a gardé quelques galettes maison sur la côte Nord, ou pour qui on a préparé deux homards qui l’attendent derrière la succursale en Gaspésie. Il sait susciter le plaisir de le voir arriver. 

On se sent rapidement à l’aise avec lui et une sympathie naturelle se développe très tôt. Avec ses yeux clairs et son sourire contagieux, on comprend facilement son adage : «Avant de vendre une marque, je vends du Rodrigue!» Et si on regarde son parcours de pro, il semble y avoir toujours de la demande pour ce cru classique indémodable, inscrit depuis 25 ans dans le portfolio de la maison Corby.

Ce qui ne manque pas de surprendre,  dans ce monde en perpétuelle évolution, c’est le peu de changement sur sa feuille de route. Tout se résume en trois étapes :

  • 1983 : Diplômé en marketing du CEGEP de Rimouski, il entre aux Distilleries Melville grâce à un programme gouvernemental de subventions, aux entreprises, encourageant l’embauche d’un finissant.
  • Deux ans plus tard : il se retrouve aux ventes chez de Kuyper.

En 1987, à 7h30 un lundi matin, alors qu’il se préparait à partir en vacances, le téléphone sonne. Cet appel le lancera sur  la ligne droite de sa carrière chez Corby.

Quels sont les ingrédients essentiels pour une telle longévité? Assis à une table du chaleureux Paris Grill, du boulevard Laurier, qui est évidemment à l’image de sa liste de clients, j’essaie de le cerner au travers du récit de ses anecdotes. La première qualité quand on en est à couvrir un territoire qui s’étend de Victoriaville aux Iles de la Madeleine, en passant par la Gaspésie, et à la région de Québec Nord, est de savoir gérer la priorité de la priorité. Entre les appels du bureau et les attentes des clients,  ça prend une tête froide pour ne pas désespérer qu’il n’y ait que vingt-quatre heures dans une journée. Et comme, il le souligne si bien :

«Il faut savoir travailler : apprendre à prendre le temps de bien faire les choses. L’important c’est d’avancer, mais tout en gardant du gaz pour se rendre à destination!»

Ce qui lui rappelle une autre perle de sagesse : «Si tu veux que quelque chose se fasse, demande à quelqu’un d’occupé!» Ça prend toujours plus de temps à  une personne plus oisive de se mettre en branle, que de faire exécuter une tâche à quelqu’un qui est sur sa lancée.

Afin d’éviter de se brûler, il faut aussi s’assurer de ne pas laisser la technologie envahir sa vie. Il faut établir des barrières et les respecter totalement. Il y a des moments où sa vie personnelle doit être délimitée et vécue à part entière. Pour lui, par exemple, c’était d’arranger son horaire de visites afin de garder certains soirs pour aller reconduire les enfants à leurs activités sportives. C’était important qu’ils sachent que malgré ses fréquentes périodes sur la route, il faisait toujours  partie intégrante de leur développement personnel.

Sur le terrain, les deux choses les plus importantes, selon lui, sont le respect et la communication. A ce sujet, une des choses qu’il semble apprécier particulièrement chez Pernod-Ricard, c’est la disponibilité et l’accessibilité des ambassadeurs de marques. Pouvoir organiser des rencontres humaines entre les clients et ses représentants passionnés des diverses marques proposées assure une valeur ajoutée  aux bouteilles qu’il vend. Cette notion de valeur plus est aussi une qualité essentielle pour le succès à long terme d’une vente. Il a aussi constaté que les clients sont sensibles aux concours et aux présentoirs  spéciaux en succursale.

À ce jouisseur qui connait si bien l’industrie,  je ne peux que lui demander quels produits de son portefolio ont son affection particulière.  Avec de petites étincelles gourmandes au fond des yeux, les mots Scotchs et Champagne sont prononcés! Puis, les vodkas aromatisées d’Absolut sont mentionnées. Il professe d’ailleurs une certaine admiration pour l’étique et l’incroyable efficacité de la gestion de cette marque. Côté vins, son cœur balance surtout entre les Italiens et les Australiens.

En ce qui a trait au volet plus personnel, à part le travail et la famille, je voulais savoir si d’autres domaines lui tenaient à cœur. Il m’a parlé de la Fondation du Centre Pyscho-Pédagogique de Québec. Cet organisme tente d’aider les jeunes ayant des troubles comportementaux graves qui luttent contre le décrochage scolaire.  Il s’est impliqué pour cette cause mais il regrettait de ne pas avoir eu plus de temps pour les soutenir davantage.

Le café servi, je le questionne pour savoir à quoi l’on pense rendu à la «fin août »de sa carrière. Alors que le temps approche de vendanger les efforts et les investissements consacrés à son travail, y a-t-il des projets qu’il espère enfin avoir le temps de réaliser?
Avec un grand sourire, il me parle d’expéditions en bateau sur le fleuve, de plongée avec sa fille, de pêche (activité que toute la famille affectionne particulièrement!) au Club Chasse et Pêche derrière le Mont Ste-Anne, et surtout, maintenant que les enfants sont grands, un vrai voyage romantique en Toscane, avec sa femme Marie, sa muse et son support de tous les instants. Un voyage à deux, juste pour eux.

Mais n’allez surtout pas croire qu’il songe à prendre sa retraite dès demain! Aussi longtemps qu’il aura ce plaisir à rencontrer tout son beau monde, vous le verrez sillonnant la 20 ou la 132, ou encore attablé dans les beaux endroits de la Capitale.

D’ailleurs,  quand votre patron vous rend un témoignage comme celui qui suit, il me semble que ça donne encore envie de se lever le matin pour aller travailler, non?

«Rodrigue est une personne en qui la compagnie Corby a su investir au fil du temps. Il est une personne facile d’approche qui a toujours su s’entendre avec ceux qu’il côtoie, mais aussi quelqu’un en qui les jeunes de notre équipe ont su demander conseil afin de parfaire leurs connaissances et leurs habilités.  Il a le don de garder les choses simples et arrive toujours à trouver une solution aux embûches auxquelles il fait face.  Au fil du temps, malgré les nombreux changements, Rodrigue a toujours su garder son statut d’indispensable et ainsi obtenir tout le respect de ses pairs. Sa capacité d’adaptation lui aura permis de connaître une carrière de plus de 25 ans au sein de la même entreprise.  Sa sagesse et son expérience sont  une inspiration pour le reste de l’équipe des ventes.
Félicitations à Rodrigue!!!»


Philippe Gougeon
Directeur ventes Quebec
Les Distillerie Corby

J’espère que vous vous joindrez à moi pour lever votre verre en hommage à ce jovial jubilaire d’argent : A ta santé, Rodrigue!

En terminant, je m’en voudrais de passer sous silence le côté espiègle de Rodrigue, car cet élément important est sûrement la clée du secret de sa longévité… Mais je laisse plutôt  la parole à un de ses amis,  qui saura encore  mieux vous le dépeindre, via ce savoureux témoignage:

«Rodrigue Lebel-  C’est un gars qui aime le monde donc très sociable.  Une de ses forces est  qu’à la fermeture des bars (travail oblige), il a toujours une bonne bouteille soit de vin, liqueur fine ou spiritueux,  à vous faire déguster.  Et là je ne vous dis pas à quelle heure (par ce que sociable comme il est, quand le bar se vide , peu importe le nombre, l’invitation est pour tout ce beau monde-là)on  peut se coucher!…..pis là le jour se lève pis tu as ta journée à faire et tu vois arriver Rodrigue, frais comme une rose , le sourire aux lèvres qui dit :    ‘’Ce soir je vais avoir une maudite bonne bouteille à te faire connaître, tu vas voir, tu vas m’en redonner des nouvelles…..’’  Une chance que nos meetings dans ce temps-là, ne duraient que 2 jours……  Sacré Rodrigue…….salut mon toé!  Ton vieux chum.»

François Lachapelle  xx
 
François Lachapelle
Directeur de la restauration
Hotel Forestel
Val-d'Or (Québec)

Pour rejoindre Rodrigue Lebel:
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Cel : 418-569-5677

Olivier de Maisonneuve
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NOTE DE L'ÉDITEUROlivier de Maisonneuve signe cette chronique des Inconnus Célèbres que l'on retrouve également sur le site de La Metropole.com

lundi, 10 juin 2013 10:03

Benoit Simard - Cuvée 2013

 « J’aimerais vous présenter quelqu’un de bien sympathique, que j’ai eu le plaisir de découvrir lors d’un lunch au Sinclair, ce havre des plaisirs de la table situé dans le Vieux-Montréal.»  - Olivier De Maisonneuve

Je ne connaissais pas Benoit Simard, ce vétéran émérite de l’agence Le Marchand de Vin, mais dans les minutes suivant notre poignée de main, il était évident que le vous ne serait pas nécessaire entre nous. C’était un cas de sympathie naturelle et spontanée, à l’image de sa personnalité. A travers son sourire franc, on discerne l’homme extraverti mais sans esbroufe, parfois direct, qui ne cherche pas à embellir son propos pour épater.

Ce qui est intéressant de ce natif de Montréal-Nord, c’est la dualité qui semble caractériser son parcours de vie. Autant le domaine de la vente se manifeste très tôt dans son adolescence, alors qu’il travaillait à l’aréna, à la boutique de hockey, autant son côté créatif se développe en parallèle, alors qu’il suit des cours de musique au Conservatoire. Vous le voyez déjà au piano, ou à la guitare? Détrompez-vous : c’est aux percussions qu’il s’exerce, avec le 3e percussionniste de l’OSM! Peut-être pour faire quelques pas dans les souliers de son père, une vedette de la batterie qui brille auprès de stars telles que Ginette Reno, et qui a représenté le Canada lors du premier festival de jazz de Montreux.

C’est aussi vers cette époque qu’il fait ses premiers pas dans un domaine où il atteindra notoriété et un certain succès. Ceux qui le connaissent un tant soit peu  l’auront deviné, son autre passion : le golf. En montant les échelons des parcours, il apprendra deux atouts importants pour sa future vie professionnelle : la concentration, et l’analyse de son adversaire, afin d’ajuster son jeu en conséquence.
Deux atouts précieux quand vient le temps de conclure une transaction.

Côté études supérieures, on le retrouve encore dans un autre domaine aux antipodes de ce qu’il a fait jusqu’à maintenant : il étudie le dessin industriel! Après avoir gradué, il se retrouvera chez Hydro-Québec. Mais le soleil tapant au travers d’une vitre et un lunch copieux viendront mettre un terme à sa jeune carrière, alors qu’il sera surpris endormi sur sa table à dessin par un superviseur! Quand le destin semble vous prendre en main…

Entre en scène une personne qui aura un impact majeur sur son futur : sa tante, Raymonde Simard, directrice nationale chez Hiram Walker, qui avait la marque Cointreau. Certains d’entre vous se souviendront sûrement avec affection de cette personnalité du monde des cocktails, animatrice de cours et auteur du livre Cocktails et boissons tropicales, aux Éditions du Jour? Elle l’a initié en l’invitant à l’aider dans les tournées de promotion. Puis voyant son intérêt et son potentiel, elle l’a référé à l’agence de vins Charton-Hobbs, où son manque d’expérience viendra freiner son embauche.

En parallèle, un autre golfeur s’intéressera à lui : Luc Desroches, alors  directeur de la Maison Rémy Martin, qui l’enverra dans les bars faire la promotion des nouveaux Galliano Hot Shots.

Finalement, son cousin Serge Côté ouvrira la première grande porte vers son futur, en le faisant entrer chez Geloso, un importateur  de vins en vrac fraîchement sortis des pinardiers.
Sans beaucoup de connaissances, il se retrouve dans le circuit de la Société des Alcools du Québec, où il fait la promotion de vins qui répondent plus à un prix. Mais grâce à son humour et son honnêteté en n’essayant pas de vendre ses vins de table pour du Pétrus, il se fait rapidement apprécié par les conseillers qu’il rencontre. Il faut dire qu’il avait déjà une certaine connaissance du milieu en ayant travaillé 2 ans à temps partiel. Expérience peu concluante à cause de la rigidité de la structure, qui n’appréciait pas sa propension à sortir du cadre de ses fonctions pour aider le client…

Puis, au fil du temps, deux personnes sauront lui donner envie d’en apprendre un peu plus sur le vin, et ouvriront son horizon sur des produits de plus grande qualité : D’abord, Michel Tremblay, qui représentait les Bordeaux Louis Eschenhauer et le Clos Ste-Odile, et qui cherchait une équipe de vente qui avait ses entrées à la SAQ. Très vite, il le prit sous son aile, insistant à quelques reprises lors de moments plus délicats pour que Benoit soit son représentant officiel. Puis, Robert Gravel, de l’agence Désautel-Featherstone, qui représentait alors la bière Sapporo et certains vins de Bulgarie, et qui lui aussi, soutint sa jeune carrière.

Pouvez-vous imaginer que pendant les sept années suivantes, divisant son temps entre ses deux pôles d’intérêts, Benoit passera ses semaines à l’agence et ses fins de semaines à donner ateliers et conseils au Club de golf de St-Jean-sur-Richelieu?  Ah, l’énergie de la jeunesse! Vient pourtant un moment, où la vie nous demande de choisir. Les plaisirs de la table prendront le dessus sur les plaisirs sur les verts, quand il décidera qu’il préfère un avenir dans un domaine où il a un talent certain plutôt que celui où il a un certain talent, selon ses propres dires.

Pendant trois ans, il réussira à élever son niveau de jeu dans la vente, grâce à un autre sympathique et talentueux personnage, qui lui inculquera des notions supérieures de rigueur, d’organisation et d’efficacité: nul autre que Samy Rabbat. Ne manquez pas de lui demander de vous parler de Samy et du fameux bâton de baseball en plastique orange, atout déterminant pour conclure ses ventes! Cet exemple est le symbole d’un temps ou la personnalité primait autant que les connaissances du vin. Aujourd'hui,  la tâche du représentant étant considérablement allégée grâce à l'internet,  la personnalité pour se démarquer se doit d’être présente plus que jamais.

La SAQ jouera un rôle de premier plan dans sa vie. En plus d’être son client principal aujourd’hui, elle aura été le terrain où il rencontrera sa femme depuis 15 ans : Lucie Carmichael, responsable jadis de la succursale Monkland et du 360 (Parc du Canal, pour les nostalgiques). Benoit m’a raconté, avec un gros sourire dans la voix, qu’il s’était exclamé auprès de son assistant, en la voyant : C’est beau la vie! Ce à quoi ce dernier aurait répliqué : C’est beau rêver! Mais la vie allait lui donner raison.

Et Le Marchand de Vin? C’est feu Lise Dupont, directrice générale qui l’engagera. Elle recherchait une  personnalité précise, un style de présentation et de feeling, quelqu’un à son image, quoi, et il cherchait après dix ans, à progresser vers la représentation de vins de plus haute gamme  et une connaissance plus approfondie de cet univers qui l’intéressait toujours plus. Un accord parfait s’est révélé puisqu’aujourd’hui, Benoit est le seul représentant de l’agence à n’avoir jamais changé de territoire! On le retrouve toujours le long de la 15, de Laval à Mont-Tremblant, en débordant un peu sur Lanaudière.

C’est avec cette agence qu’il adoptera le fameux programme de planification sur 8 semaines, de M. Bernard Chevarie, qui lui permet d’être toujours organisé et super efficace avec son temps de travail. C’est aussi avec ses nouveaux collègues qu’il participera aux concours de dégustation pour les amateurs que la SAQ organisait au Collège LaSalle. A la dernière épreuve, l’équipe se classa 1ere à Montréal, puis 2e au niveau du Québec! C’est une de ses grandes fiertés. C’est un bon exemple de l’importance de la notion d’équipe qui règne à l’agence, et qui est essentielle pour lui. Il insiste sur le rôle que deux de ses collègues, Robert Hallé et Daniel Marineau, jouent dans sa réussite et sa satisfaction de vivre une vie professionnelle épanouie et enrichissante.

Comment arrive-t-on au succès après 24 ans dans le domaine? En misant sur la notion d’équilibre! C’est la clef tant dans le vin que dans la vie. De plus, il faut savoir planifier et surtout avoir une connaissance méticuleuse de son inventaire. Il faut aussi savoir cibler son client et le fidéliser en établissant un lien de confiance, en lui montrant que notre parole donnée saura lui sauver du temps et lui donner satisfaction. Le suivi est évidemment essentiel.

Et côté vins, où vont ses préférences? Assurément du côté de l’Europe, là où la tradition fait office de référence. Un Sangiovese raffiné, ou un noble Riesling, sauront le charmer et le faire réfléchir. Un Sancerre issu de vieilles vignes, alliant minéralité et fraîcheur, le comblera.

Si on scrute notre boule de crystal, qu’est ce qu’on voit dans l’avenir de Benoit Simard? Pas encore de retraite, en tout cas! Le travail sur la route lui procure bien trop de plaisir, plus qu’un éventuel travail de direction au bureau. Mais il est déjà décidé que lorsque sa femme Lucie prendra sa retraite, il partira en même temps afin de profiter ensemble de cette période de vie. Harmonie, équilibre et santé, voilà ce qui décrirait fort bien son futur quotidien idéal.

En terminant, Benoit aimerait souligner le rôle primordial joué par les restaurateurs, en tant qu’amis et partenaires, mais aussi en tant que source de clients privés qui rendent son travail encore plus intéressant. Certains sont avec lui depuis le début de sa carrière, comme M. Robert Décarie, du resto Les Menus Plaisirs. Fabien Poirier, du resto Chez Fabien (à Terrebonne), et le resto Calvi (à Laval) avec  son propriétaire Costa, entre autres.

Santé, Benoit! 

P.S. Pour joindre Benoit Simard: Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Olivier de Maisonneuve
Sommelier-conseil
www.vinsconseil.com
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cell.: (438) 881-7276