mardi 19 mars 2024

La plus grande fête du vin italien

Le 4 novembre dernier avait lieu la fête annuelle des vins italiens dans le magnifique édifice historique du Marché Bonsecours, à Montréal. Quatre-vingt dix-huit producteurs vinicoles venus de toutes les régions d’Italie proposaient leurs meilleurs vins tant à l’amateur qu’au professionnel. Il y avait environ 500 vins différents. La salle était bondée. Une petite foule s’attroupait devant chaque table : des professionnels, des sommeliers, des restaurateurs, des conseillers de la SAQ, et aussi des vrais amateurs et de nombreux chroniqueurs.

On avait l’embarras du choix pour les vins: tous les types de rouges, tous les types de blancs, des dizaines de vins rosés, des vins doux et liquoreux, et la gamme la plus incroyable de mousseux : secs, demi-secs, semi-doux, doux, et dans toutes les couleurs : dorés, pâles, ambrés, rosés, rouges ! Parmi eux, les magnifiques produits de la maison Foss Marai, et ceux de la maison Bellenda, toutes deux de la Vénétie.

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Le monde du vin est grandement redevable à l’Italie, le mot même d’œnologie vient de l’italien enologia qui vient des Enotri, une tribu qui, faisait et conservait le vin bien avant les Romains. Les Enotri habitaient la région de Basilicata, dans le sud de l'Italie. Ils ont été conquis par les Grecs au Huitième siècle avant JC qui leur apprirent l’art du vin. Lorsque longtemps après ils furent conquis par les Romains, ils montrèrent à ceux-ci la façon de faire le vin. Avec le temps, les Romains arriveront à produire plus de 200 types de vins différents et implanteront des vignobles dans toutes les régions de l’Empire. 
 
L'Italie offre aujourd’hui une gamme de plus de 3 000 vins différents. Sa production de 50 millions d'hectolitres la place au premier rang des pays producteurs. Elle est aussi le plus grand exportateur. Au Québec nous consommons 36 millions de bouteilles de vin italien chaque année!  
 
Par appellations, on distingue les DOCG (Denominazione d'Origine Controllata e Garantita, qui comprend les vins les plus prestigieux, ensuite on retrouve les DOC (Denominazione d'Origine Controllata), qui désignent plutôt les régions d'origine que les crus, après il y a les IGT (Indicazione Geografica Garantita), qui regroupent les vins de pays. Finalement il y a les vins non classés qu’on réunit sous la dénomination de  VDT: Vino da tavola, et qui, sont souvent des vins très agréables et sans prétention. 
 
Dans une grande dégustation de vins italiens il n’y manque jamais l’eau minérale San Pellegrino et Aqua Panna, qui permettent aux participants de se rendre plus loin, en reposant leurs papilles de temps en temps.

L’année dernière je m’étais promené dans toutes les régions d’Italie, cette année j’ai voulu me consacrer à une seule région le Piémont, et à deux types de vins exclusifs : les Barolos et les Barbarescos. En me promettant, bien sûr, de changer de région à chaque année, car  chaque région d’Italie  produit des vins merveilleux.

Les Barbarescos et les Barolos sont tous deux faits à 100% de Nebbiolo, qui est le principal cépage noir du Piémont. C’est un cépage tardif qui donne des vins assez acides, très tanniques et forts en alcool.  Les Barbarescos et les Barolos sont produits dans des localités distinctes du Piedmont. À cause de l’acidité du cépage tous deux ont un vieillissement obligatoire sous bois :  Deux ans en fûts de chêne ou de châtaigner minimum pour le Barbaresco, mais  quatre ans si c’est une Riserva. Le Barolo lui doit vieillir minimum trois ans en fûts de chêne ou de châtaigner et cinq ans pour la Riserva. On peut dire qu’en général ce sont des vins qui sont bons à boire après quatre années de vieillissement mais qu’on peut laisser vieillir jusqu’à 30 ans.

Tant les Barbarescos que les Barolos exhibent des robes vives, rouge grenat, avec des reflets rubis qui avec le vieillissement, tendent vers l'orange. Tous deux ont un arôme fin, riche, harmonieux et élégant. En bouche ils sont plaisants, secs, robustes, austères, harmonieux, et veloutés. Les Barbarescos sont moins austères que les Barolos et doivent avoir un degré d’alcool de 12,5 minimum par volume. Les Barolos ont le plus souvent 13 et 14 degrés. Ils ont une acidité moyenne de 5 grammes par litre ce qui est assez élevé.

J’ai d’abord visité la table de la maison Ascheri,  un vignoble fondé en 1880 et repensé par Matteo Ascheri qui était d’ailleurs à Montréal. Ils sont représentés au Québec par la Société Commerciale Clément Internationale.

Cette maison nous proposait le Barolo DOCG Vigna dei Pola 2005.

Un vin d’une grande complexité. Un nez austère et élégant délicatement fleuri, avec des nuances d’iode, de terre. Un deuxième nez d’amande amère.  En bouche un équilibre parfait entre les tanins et l’acidité. Aéré, long en bouche avec un fini fruité. Il sera à son meilleur après 2010.

J’ai demandé à goûter le Barolo  DOCG Sorano 2004. Bouquet lèger avec des touches de goudron. Un deuxième nez de parfum de fleurs séchées et une note minérale. Riche et complexe en bouche, un bon équilibre et des tanins mûrs qui donnent à ce vin une harmonie et une intensité élégante. Un produit de classe, austère et si typiquement Barolo.

J’ai terminé par un Barolo Sorano Coste & Bricco 2004. Un vin complexe et intense avec des arômes floraux et terreux qui se démarquent par leur caractère délicieusement persistant de cassis, de cerise, et de cuir. Un vin épicé et presque mentholé. Riche et plein de charme avec de la fraicheur et une longue finale.

Je me suis déplacé à la table de Beni di Batasiolo. Ils sont représentés au Québec par Charton Hobbs.

J’ai dégusté tout d’abord leur Barolo DOCG Boscareto 2005. Belle robe rouge grenat clair. Nez aéré et accueillant. En bouche c’est un vin  austère, tannique, structuré, complexe  avec un goût qui se marie parfaitement avec l'arôme du vin. Un produit superbe, vraiment !

J’ai choisi finalement La Corda della Briccolina, Barolo DOCG. Robe rouge-foncé, ample en bouche avec des notes de fruits mûrs qui s'harmonisent bien avec l'arôme du bois. Goût sec, plein et harmonieux, tanins veloutés. Sa bonne persistance et l'arôme qu’il expire sont agréables et intenses. Un vin racé.

Je me suis présenté devant la table de Bersano Vini, représenté au Québec par Importation Épicurienne R.A. Fortin.

Dans les  années 1920 lorsque Giuseppe Bersano a acquis des terres les vignes du comte Cremosina, le vignoble périclitait. Avec l’aide de son fils Arturo ils ont rebâti le vignoble et constitué une entreprise de prestige. Aujourd'hui Bersano produit 3 millions de bouteilles.

Je tenais à goûter leur Barolo DOCG Nirvasco 2002, qui a une robe rouge brique. Des arômes concentrés, austères, mais en même temps, raffinés et éthérés. Un premier nez de violettes, intense, robuste. Un deuxième nez  fruité de cerise beaucoup plus doux. Les tanins sont persistants en finale. Délicieux !

À la table de Ca’ du Rabajà, maison représenté au Québec par Bella Vita International, j’ai été heureux de trouver deux Barbarescos : le DOCG 2007 et le DOCG Rebajà 2007.

Le Barbaresco DOCG 2007 avait une belle couleur rouge tirant vers l’orange. Un nez riche et épicé, très  floral : pétales de rose et de violette mélangés avec du goudron mais une grande élégance. Sec, bien structuré, robuste, long en bouche. Un grand potentiel de vieillissement.

Le Barbaresco DOCG Rebajà 2007 est un vin plein de charme, robe légèrement brique mais translucide. Nez terreux où on trouve de la prune et de l’orge brûlée, du cuir mouillé et du goudron. En bouche il est complexe, puissant, avec un goût de prune mûre, amer, des tanins très présents. Finale longue et élégante. 

Je me suis arrêté ensuite à la table de la Cantina Sociale dei Produttori del Barbaresco. Ils sont représentés au Québec par Oenopole. La cooperative possède 100 ha de nebbiolo dans la commune même de Barbaresco. Les années de grands millésimes ils ne produisent que des Riserva, dans les années normales ils produisent les Barbaresco DOCG.

Deux opus étaient proposés à Montréal :

Le Barbaresco DOCG 2005 qui a une belle robe rouge-foncé. Des arômes intenses et des tanins très présents mais qui s’arrondissent. Une belle évolution en bouche, une finale persistante et fort agréable. Un vin complexe et austère dans sa jeunesse.

Le Barbaresco DOCG Riserva Pora 2004. Une grande année pour le Barbaresco qui a produit des tanins persistants, beaucoup de corps, une grand structure. Un vin corsé mais aussi fruité, des fruits intenses et murs. Des arômes d’épices fumées ; une bonne acidité. Un vin austère mais avec beaucoup d’élégance, long en bouche et une finale remarquable. Excellent potentiel de garde.

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La sommelière Sherry Ruder en ma compagnie!
 
Sur mon chemin j’ai rencontré deux vieux amis américains, les sommeliers Brian Powel et Sherry Rudder qui sont tombés en amour avec Montréal. Nous avons échangé quelques tuyaux, pris quelques bouchées. Brian est aussi un excellent photographe. Il a immortalisé le moment en trois clics ! Nous nous sommes souhaités bonne dégustation et j’ai continué mon chemin vers la table de Castello di Neive où j’ai trouvé trois Barbarescos intéressants. Ils sont représentés au Québec par Enotria Internationale.
 
Castello di Neive et ses 150 acres sont la propriété des  frères Stupino. Italo Stupino était justement à Montréal.  Leur père, Giacomo, un expert géomètre avait commencé à acheter des vignobles bien placés et à vinifier chez-lui, pour sa propre consommation d’abord, et ensuite à mesure qu’il agrandissait son vignoble il fabriquait et vendait du vin en vrac. En 1964, la famille a acheté le Château di Neive qui disposait de caves spacieuses mais qui étaient plus ou moins laissées à l’abandon. Ils les ont aménagées pour une production moderne. Dans les années 70 ils ont enfin commencé à embouteiller.  Aujourd’hui leurs vins sont reconnus pour leur grande qualité.

J’ai commencé par le Barbaresco DOCG Santo Stefano 2006. Belle robe grenat. Bouquet complexe et plein de personnalité avec des notes de réglisse, de framboise et de violette. Un deuxième nez dévoile des notes de tabac, de roses séchées, d’aromates. Robuste en bouche avec une bonne structure tannique mais à la fois frais, vif. 

J’ai fini avec le Barbaresco DOCG Riserva Santo Stefano 2004 qui est un grand millésime dont cette maison a tiré 24 000 bouteilles. Un nez magnifique, en bouche il est long, élégant, profond. Un vin de très grande classe.

Je me suis arrêté à la table de la maison Fontanafredda qui était propriété d’une banque qui l’exploitait directement jusqu’à son achat il y a deux ans par Oscar Farinetti propriétaire d’une chaine de marchés d’alimentation de luxe. Ils sont représentés au Québec par LCC Vins et Spiritueux. J’y ai goûté deux vins magnifiques un Barolo et un Barbaresco:

Le Barolo DOCG 2005 a une belle robe rouge tirant sur l’orange. Nez de fruits de bois, violettes, tabac, vieux cuir. Fruité en bouche, tanins très présents mais agréables, long en bouche.

Le Barbaresco Coste Rubin DOCG 2006 est un vin rouge-rubis, un premier nez solide : réglisse, tabac, cuir. Un deuxième nez plus doux : violettes, prunes. En bouche beaucoup de goût, des tanins robustes, mais qui tapissent vos papilles et vous laissent une sensation de fraicheur.

Je me suis arrêté à la table de Marchesi Antinori qui est une maison de la Toscane, représentée au Québec par Marc Antony Brands. Je me suis demandé comment étais-ce possible qu’une maison de la Toscane produise des Barolos.

Je me suis rappelé qu’Antinori qui a connu une forte expansion dans les dernières années a acquis l’entreprise de la famille Prunotto au Piemont. Les Prunotto  étaient des négociants qui achetaient leurs raisins ailleurs et vinifiaient chez-eux. Sans interrompre le négoce, Antinori cherche maintenant à cultiver ses propres vignobles de nebbiolo sur ses terres piémontaises.

Ils proposaient le Barolo DOCG, Bussia Barolo Prunotto 2005. Un vin qui a une belle couleur rouge pourpre, un nez riche, fait de fruits rouges mûrs. En bouche il montre une belle structure, des tanins veloutés, très agréables. On distingue la violette et les épices, un peu de tabac.

À la table de Marchesi di Barolo, qui sont représentés au Québec par Focus Cellars j’ai fait la connaissance de deux jeunes femmes magnifiques, Sarah et Saïda Amiri, qui sont les propriétaires du restaurant Vert-Lime qui se trouve à deux pas du Marché Ontario dans l’Est de Montréal. Elles étaient à la recherche de bons vins italiens pour leur carte et qui d’après elles iraient bien avec la cuisine méditerranéenne et algérienne qu’elles proposent. Elles m’ont demandé ce que je pensais de Marchesi di Barolo. 

Marchesi di Barolo, leur ai-je dit,  est une vieille entreprise qui a commencé à vinifier au dix-neuvième siècle lorsqu’elle était la propriété du Marquis Falleti. À sa mort la propriété est devenue Tenuta Opera Pia Barolo et porte maintenant le nom de Marchesi di Barolo. Leurs vins sont très prestigieux et figurent dans les plus grandes tables italiennes.

Nous avons demandé à goûter tout d’abord le Barolo DOCG Sarmassa 2005, et je me suis fait le plaisir de les guider dans la dégustation : Jolie robe rouge tirant vers la brique. Arômes de cerise, de noisettes, de fruits mûrs. Ample en bouche, cerise noire confiturée, clou de girofle et épices, sauge, un peu d’anis.

Tanins généreux mais élégants.  Très belle finale. Un grand vin. Saïda a tout noté dans un carnet.

Nous avons ensuite goûté le Barolo DOCG Cannubi 2004. Robe rouge grenat avec des reflets orange-œil de pigeon. Bouquet floral, mais aussi des fruits mûrs, de la vanille, de la réglisse, une touche de cannelle. En bouche, il est ample, complexe, des tanins équilibrés, une bonne acidité et surtout une finale longue, très longue et agréable.

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Et finalement nous avons goûté le Barolo DOCG 2004. Belle robe rouge brique.  Nez de prune, de zeste d’orange, de poivre rouge. En bouche c’est un vin assez minéral, avec des touches de cerise anglaise, de tabac turc, et de pétales de rose. Belle structure tannique, acidité bien dosée. Une belle élégance qui se prolonge de façon magnifique. Tout a été noté. Je leur ai promis d’aller boire ces vins chez Vert-Lime et j’ai continué ma promenade.

Je me suis arrêté à la table de Poderi Colla, représentée au Québec par Mark Antony Brands. Cette entreprise est le fruit d’une alliance entre Tino Colla et sa nièce Federica qui ont réuni trois vignobles familiaux : le Cascine Drago à Alba, le Tenuta Roncaglia, qui tient son nom du cru historique de Barbaresco, et le

Tenuta Dardi Le Rose, qui fait partie du célèbre cru Bussia Barolo de Monforte.

Le  Barolo DOCG Bussia 2004 a une robe typiquement Nebbiolo, rouge rubis avec des nuances tirant vers l’orange. Nez très complexe montrant un caractère affirmé, mais sans agressivité : fruits rouges, réglisse, cacao, poivre noir, graines de coriandre. En bouche il est assez minéral, avec des notes de cuir, de fruits confits. Les tanins présents mais ronds; une acidité bien graduée.  D’une complexité étonnante, il a une finale fort agréable.

J’ai ensuite dégusté le Barbaresco DOCG Roncaglie 2005. Rouge foncé, arômes frais, plus fleuri que minéral. En bouche : boisé, caramélisé, cannelle, épices, des tanins et une acidité bien graduée. Une légèreté et une fraîcheur qui vous suivent jusqu’à la fin.

À la table de Premium Wine Selection, j’ai rencontré Monsieur Luigi Piacentini qui m’a expliqué qu’ils sont négociants en vins. Ils sélectionnent et commercialisent des vins de producteurs prestigieux et font un suivi complet de chaque produit depuis la vigne jusqu’à la mise en bouteille. Leur entreprise PWS a été fondée en 2000. Ils sont représentés à partir de l’Ontario par Ruby Wines & Spirits.

Ils m’ont fait goûter le Barolo DOCG Gemma 2005. Belle robe typiquement Barolo, rouge tirant vers l’orange. Des arômes riches, de fleurs et de fruits rouges. Un goût de violettes et d’épices, de papaye et de réglisse. Des tanins très présents et une acidité encore vive qui promet un vieillissement réussi. Longue finale.

Ils m’one proposé ensuite le Barbaresco DOCG Gemma 2006. Robe rouge rubis, nez complexe et fleuri. En bouche il est agréablement fruité : compote de prunes, anis doux, tabac. Des tanins présents mais sans agressivité, une bonne acidité. Très agréable, surtout en finale. 

Mon dernier arrêt était à la table de Veglio Michelino & Figlio, qui sont représentés au Québec par Vignôme. Leurs vins ont des étiquettes magnifiques et celle des Barolos est noire-dorée et rouge.

J’ai goûté le Barolo DOCG 2005. Robe rouge-orange scintillante. Corps harmonieux, bouquet intense, délicat et fruité. Structure complexe, présence de tabac, d’épices ; Les tanins bien accordés, belle acidité, beaucoup de fraicheur et d’élégance. Une finale épique.

Le Barolo est le vin le plus célèbre d'Italie, et les producteurs veillent à son amélioration constante, mais le titre de Roi du vin italien leur est contesté de nos jours par le Brunello di Montalcino de la Toscane qui a réussi une amélioration remarquable de la qualité. Il faudra aussi surveiller l’Amarone de la Vénétie qui après avoir obtenu la dénomination DOCG travaille très fort pour atteindre une qualité exceptionnelle et qui compte bien se placer au premier rang du firmament vinicole italien. Cette concurrence est saine puisqu’elle va nous offrir le meilleur du meilleur.

Je tiens à mentionner la magie de Denise Cornelier et les excellentes bouchées et verrines qu’elle faisait circuler, remplies de délices de la mer, de l’air, et de la terre et  les meules de fromages italiens savamment distribuées et les petits desserts charmants qui ont contribué au succès de l’événement du 4 novembre, parce que le mariage des mets avec des bons vins c’est le ciel !

Félicitations à M. Antonio Lucrelli, Délégué Commercial de la Délégation Commerciale d'Italie, à l’Institut Italien pour le Commerce Extérieur et à Madame Fausta Mallozi, pour la réussite de la septième édition de la Dégustation des Vins d’Italie. Le vin italien mérite le succès qu’il connaît.

Roger Huet
Président du Club des Joyeux
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À propos de l' auteur

Roger Huet - Chroniqueur vins et Président du Club des Joyeux
Québécois d’origine sud-américaine, Roger Huet apporte au monde du vin sa grande curiosité et son esprit de fête. Ancien avocat, diplômé en sciences politiques et en sociologie, amoureux d’histoire, auteur de nombreux ouvrages, diplomate, éditeur. Il considère la vie comme un voyage, de la naissance à la mort. Un voyage où chaque jour heureux est un gain, chaque jour malheureux un gâchis. Lire la suite...