mardi 16 avril 2024

La Chine devient le premier client de l'Australie

Selon un article publié par Vitisphère et reprenant une dépêche AFP, les exportations de vins australiens ont augmenté de 10% entre octobre 2015 et septembre 2016, et la Chine a doublé les États-Unis pour devenir le premier client des producteurs de l'île-continent, a annoncé jeudi Wine Australia, qui représente la filière.

«Les derniers chiffres montrent que les exportations de vins australiens sont toujours en forte croissance et que nos meilleurs vins sont les plus demandés», explique Andreas Clark, le PDG de Wine Australia dans un communiqué. 

La valeur totale des exportations du cinquième exportateur mondial de vin, atteint 2,17 G$ australiens (1,52 milliard d'euros), en hausse de 10%.

Les ventes en bouteille ont augmenté de 14%, pour atteindre un total de 1,8 G$ (1,26 milliard d'euros).

La valeur moyenne des exportations en bouteilles a également connu une croissance (+9%) et s'établit à 5,47$ par litre (3,8 euros), au plus haut depuis 13 ans. Les vins les plus chers tirent les ventes vers le haut: par exemple, celles des bouteilles entre 30$ et 49,99$ (entre 21 et 35 euros) ont augmenté de 55%.

Le rôle de la Chine

Cette croissance est tirée par les Chinois, qui sont désormais les premiers importateurs de vin australien. Les ventes à la Chine (hors Hong Kong) ont crû de 51% à 474 M$ (331,7 millions d'euros). «Pour remettre dans le contexte, il y a tout juste dix ans, les exportations de vin australien à la Chine étaient évaluées à 27 M$ (18,9 millions)», rappelle Wine Australia.

Pour expliquer cette croissance fulgurante, cet organisme met en avant l'accord de libre-échange signé en 2014 entre la Chine et l'Australie et «l'intérêt grandissant pour le vin de la classe moyenne chinoise, elle-même plus nombreuse».

Le vin australien plaît également de plus en plus dans de nombreux pays d'Asie: les ventes ont augmenté de 7% à Hong Kong, de 9% à Singapour, de 24% en Malaisie, et de 42% en Corée du Sud.

Le marché américain, désormais deuxième client, continue de grossir (+4% à 448 M$, 313,5 millions d'euros). En revanche, les ventes au troisième importateur, le Royaume-Uni, sont en baisse (-3% à 361 M$, soit 252,6 millions d'euros).

Source: Visisphère

À propos de l' auteur

Âgé de 45 ans, ingénieur agricole, diplômé de l’IHEDREA (Institut des Hautes Etudes de Droit Rural et d’Economie Agricole en 1995), j’ai poursuivi mes études par un master de Gestion, Droit et Marketing du secteur Vitivinicole et des Eaux de Vie dépendant l’Université de Paris 10 Nanterre et de l’OIV (Organisation Internationale de la Vigne et du Vin - 1997). Lire la suite...